La traditionnelle assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG s’est tenue ce samedi 14 Octobre 2017 à son siège, sous la direction du vice-président du parti chargé des affaires politiques, à l’absence de Cellou Dalein Diallo. Ainsi, dans son allocution devant les militants et sympathisants du parti massivement mobilisé, le désormais Elhadj Bano Sow a tout d’abord mis l’accent sur la visite de Cellou Dalein Diallo à Paris. Avant de rappeler que beaucoup d’autres responsables du parti se trouvent actuellement en mission à l’étranger.
« Nous avons beaucoup d’absents aujourd’hui. Votre président Elhadj Cellou est en mission à Paris, où il a rencontré des personnalités Européennes et Africaines pendant deux jours, pour discuter des rapports entre l’Afrique et l’union Européenne. Ce n’est pas n’importe qui, qui mérite d’avoir cet honneur. Et c’est pourquoi je vais vous conseiller d’être fier de votre président, vous verrez les résultats bientôt. Il y a aussi le vice-président chargé des affaires sociales, Dr Oussou qui est absent, parce qu’il a bien géré l’ordre des pharmaciens privés de Guinée, donc il a décidé de ne plus se représenter pour sa propre succession. Maintenant il est de son devoir d’organiser une élection pour désigner un nouvel ordre de pharmaciens, c’est pourquoi il n’est pas là avec nous aujourd’hui. Ensuite, vous avez le secrétaire général, Aliou Condé et la vice-présidente Madame Toffani qui sont tous en mission. Ousmane Gaoual aussi est en mission du côté de l’Asie », a t-il rappelé d’entrée de jeu.
DU CHRONOGRAMME DES ÉLECTIONS COMMUNALES !
Malgré l’acceptation de ce chronogramme par l’opposition, ce vice-président de l’UFDG prévient que rien ne prouve pour l’instant que la date du 4 Février sera respectée.
« Nous avons accepté leur chronogramme pour organiser les élections communales le 4 Février 2018. Mais à la date d’aujourd’hui, je peux vous donner 4 ou 5 dérapages qui montrent qu’ils ne sont pas prêts à organiser ces élections à cette date. Et c’est du concret que je vous parle. La mise en place du cadre de concertation entre les acteurs du processus électoral et la CENI n’est pas effective encore. Il faut que le président du comité de suivi des accords prenne ses responsabilités. Après 1 ans si vous n’avez pas de résultats, sincèrement le mieux c’est de démissionner. Car nous avons obtenu toutes ces avancés au sueur de notre front, mais aujourd’hui 80% de ces accords n’ont pas été appliqués, ou bien même si ça été appliqué, mais pas à la date indiquée », a t-il prévenu.
DE LA MISE EN PLACE DU CABINET DU CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION !
Pour Elhadj Bano Sow, cette décision de Cellou ne devait pas faire l’objet de polémique. Car selon lui, Cellou est libre de choisir qui il veut pour occuper ces fonctions.
« Ya un point aujourd’hui qui fait l’objet d’un grincement de dents dans la cité. C’est la décision du chef de file de l’opposition pour désigner ses conseillers. Franchement c’est une décision qui ne devait pas faire l’objet de beaucoup de commentaires. Ya combien d’institutions ici qui ont installé leur cabinet sans que ça ne cause aucun problème. Alors dans un cabinet, il y a beaucoup de parties, il ya des conseillers, des financiers, des plantons etc. Donc Elhadj Cellou decide la structure de son cabinet, il n’a pas besoin de consulter quelqu’un pour ça. S’il a envie de commencer par ses conseillers, ou ses secrétaires généraux, qu’est-ce que cela change ! Il n’a même pas dit que ce sont ces 5 là qui constituent ses conseillers, ce n’est pas son cabinet qu’il a constitué, mais plutôt c’est une partie qu’il a constitué, composée de ces 5 là, qui vont l’aider à choisir les autres. Alors pour quoi ça doit faire l’objet de débats ! Donc soyez serins, votre président que vous avez choisi pour être chef de file de l’opposition travaille au bénéfice de l’opposition et de l’UFDG. Donc je suis heureux d’être parmi Ses conseillers », a t-il renchéri.
DE LA REPRISE ÉVENTUELLE DES MANIFESTATIONS !
Si l’opposition a dû suspendre ses marches pacifiques, Bano Sow prévient tout de même qu’ils ne baisseront pas les bras.
« Le 4 Octobre nous sommes sortis pour dénoncer l’insécurité. Même après cette marche, dans nos quartiers, vous entendez toujours des attaques à main armée et des kingnaping. Tout cela fait partie de la quiétude sociale pour laquelle nous nous battons. Et donc, qu’ils sachent que si nous avons marché le 4 pour l’intégrité, nous allons encore continuer tant que nous n’arrivons pas à ce niveau », a averti Bano Sow, vice-président de l’UFDG chargé des questions politiques.
Mamadou Moussa Diallo depuis le siège de l’UFDG pour Journal Guinée
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