Cellou: << Cette fois ci on n’acceptera pas tant que nos revendications légitimes ne seront pas satisfaites >>

L’opposition guinéenne qui avait appelée à une journée ville morte ce lundi à Conakry reste toujours droit dans ses bottes. Elle compte maintenir la pression sur le gouvernement etla CENI pour obtenir la publication dit - on des vrais résultats issus des urnes lors des élections locales du 4 février dernier. Cette journée ville morte qui a été largement suivie a été émaillée de violences par endroit à Conakry avec à la clé un mort à Dar-Es-Salam.

Ce mardi 27 février 2018 le chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo se réjouit de la réussite de cette première journée.

Dans un langage très ferme, Cellou Dalein Diallo se dit par ailleurs déterminé à poursuivre le combat pour exiger l’examen de leur réclamation par la Ceni.

« Lorsque vous êtes convaincu qu’il y’a eu fraude il faut la combattre. En tout cas cette fois-ci nous sommes déterminés, nous n’arrêterons pas tant que la vérité des urnes ne s’imposera pas. » A-t-il entamé

Pour terminer, l’ancien premier ministre appelle ces militants à la mobilisation pour la poursuite de combat.

« Je dis à mes militants et à toute personne épris de paix et de justice en guinée de rester mobilisés, et attendre le mot d’ordre de manifestation qui sera donnée par l’opposition. D’ici là, nous allons voir quelle opportunité nous offre cette rencontre avec la CENI, s’il y’a la bonne fois, si c’est dans l’intention de corriger si les preuves sont pertinentes, en ce moment on va aller à une paix durable. » A-t-il enchaîné

Parce que précise le chef de file de l’opposition, l’opposition n’a pas demandé l’annulation de tout le processus et de le reprendre carrément.

« Mais là où on a des preuves pertinentes, où des PV issus des urnes sont falsifiés, annulés et déclarés perdus pour favoriser le RPG, si on corrige ça, c’est ce que nous demandons. » a-t-il fait savoir

Avant de poursuivre sur les tueries lors de ces manifestations.

« Écoutez est-ce que sans la justice, sans le respect des droits humains on peut continuer à travailler, on a tué quatre vingt dix militants de l’ UFDG depuis que Alpha Condé est au pouvoir , aucun n’a eu le droit à la justice, jamais le gouvernement n’a compati, comme si ces gens ne sont pas des citoyens guinéens. » a-t-il ajouté

Pour terminer. « On ne peut pas continuer à dire travaillons pour la paix, en rappelant l’avantage de la paix, quand on brime des citoyens, lorsqu’on vole leurs suffrages, on continue à dire la paix, la paix. Cette fois-ci on n’acceptera pas tant que nos revendications légitimes et pertinentes ne seront pas satisfaites. » A conclut Cellou Dalein Diallo

 

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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