CENI : Les révélations d’un commissaire qui risquent de gêner Bakary fofana !
L’atmosphère crisogène qui secoue ces derniers temps la commission électorale nationale indépendante (CENI), est loin de trouver une issue.Toute chose qui se matérialise aussi par une véritable bataille médiatique entre les commissaires qui composent l’institution.
Toutefois, contrairement aux discours de certains commissaires qui tentent de masquer la véritable face de la crise, d’autres par contre prennent le courage d’expliquer publiquement les difficultés que l’institution traverse ces derniers temps.
C’est justement dans ce sens que le directeur adjoint de la communication de la CENI a réagi ce mercredi 3 Mai 2017 sur les antennes d’une radio privée de la place.
Ainsi, pour Charle André Soumah, la CENI traverse aujourd’hui une véritable crise de gouvernance, due à la mauvaise gestion de son président, qui selon lui, manipule l’institution en sa guise.
« La CENI a un problème de gouvernance interne, parce que le président Bakary Fofana manipule l’institution en sa guise. Ce que je trouve très grave, car la CENI est une institution sensible, si on organise mal les élections, on n’aura mis le feu à la poudre », a martelé Charle André Soumah.
Avant de poursuivre. « Aujourd’hui tous les commissaires de la CENI ont exprimé leurs inquiétudes et leurs mécontentements par rapport à la gestion de Bakary Fofana, qui refuse même de nous associer », a-t-il ajouté.
Plus loin, il rappelle qu’au-delà des difficultés budgétaires que l’institution traverse, il y a également d’autres problèmes énormes.
« Ya bien sûr un problème de budget électoral à la CENI, mais y a également d’autres problèmes liés à la gestion des fonds alloués à l’institution. Nous avons également des dysfonctionnements liés à la gestion salariale, et au choix des commissaires pour les missions. C’est ça la vérité aujourd’hui », a-t-il précisé.
Par ailleurs, cette situation vient compliquer encore de plus le processus électoral pour la tenue prochaine des élections communales tant réclamées par l’opposition.
Mamadou Diallo pour Journal Guinée
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