Ce vendredi, le président de la plateforme des citoyens unis pour le développement PECUD a réagit sur les cent jours de Kassory Fofana à la primature. Pour Abdourrahmane Sanoh, aucun progrès n’a été constaté dans la gouvernance depuis son arrivée à la tête du gouvernement.
« L’arrogance habituelle des gouvernants dans notre pays qui n’ont plus d’écoute pour les populations, et a décidé d’une augmentation de vingt cinq pour cent du prix d’un produit aussi stratégique que le carburant. » Rappelle t-il à l’entame.
Plus loin, il déplore le fait qu’aucune action n’est engagée par ce gouvernement pour améliorer les conditions de vie de la population guinéenne.
« Pendant que nous sommes entrain d’assister à une flambé de tous les prix sur le marché, nous n’avons absolument aucune action concrète qui aille dans le sens d’amélioration du pouvoir d’achat des guinéens. » Dénonce t-ill.
En ce qui concerne la corruption, Abdourrahmane Sanoh soutien que le combat a échoué.
« Du point de vue de la gouvernance les marchés de gré à gré ça continue, on vient de vivre ce qui s’est passé au port autonome de Conakry, on donne un patrimoine aussi important que celui-là, tout simplement parce qu’on a des relations personnelles avec les propriétaires de cette société au détriment des intérêts des citoyens. Donc pour nous tout est comme par le passé. » Ajoute t-il.
Sur le plan politique, cet acteur de la société civile accuse les acteurs d’être complice dans la violation de la loi.
« La mouvance et l’opposition se mettent à signer des accords au détriment des lois du pays pour juste se partager le gâteau dans les municipalités. » martèle-t-il.
Il fustige par ailleurs le fait que le peuple n’a aucune garantie concernant l’organisation des prochaines élections.
« Nous n’avons pas de garantie sur la CENI, nous n’avons pas trop de garantie sur la préparation de l’organisation des prochaines élections, nous n’avons pas de visibilité et le chef de l’État continue à être chef de politique, le premier ministre chef de parti, y’a absolument aucune visibilité sur ce qu’on a et sur ce qu’on doit avoir. » Souligne t-il avant de conclure.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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