Le ministère en charge de la sécurité et de la protection civile a annoncé à la veille du scrutin, le déploiement sur le terrain des milliers d’agents de forces spéciales pour la sécurisation des élections locales. De Enco 5 à bambeto en passant par Cosa et Hamdallaye le constat est presque le même. Seulement les véhicules administratifs et des personnes ayant un laisser passer sont permis de circuler jusqu’à à la fermeture des bureaux de vote. Cependant si certains citoyens ont salué cette initiative, d’autres par contre se disent ne pas comprendre le refus de certains agents qui refusent de leur laisser passer pour aller voter car disent-ils leur bureau de vote est très loin du quartier.
C’est le cas par exemple de Monsieur Mamadou Bobo Diallo un citoyen qui habite à wanindara qui voulait se rendre à Hamdallaye où il était recensé.
Nous l’avons rencontré au rond point Enco5 il explique sa mésaventure.
« Vous savez moi j’habitais à Hamdallaye c’est là-bas je me suis recensé. Maintenant ce matin puisque j’ai une moto je me suis dis de me rendre à Hamdallaye pour voter. Arrivée au niveau de ces foces de sécurités qui sont là m’ont arrêté la première de chose qu’on m’a demandé c’est de leur donné ma carte d’électeur. Je demande pourquoi ? ils ont voulu m’en prisonnier. Difficilement j’ai pu m’en sortir. » dit-il précisant qu’il avait finit par récupérer sa carte, mais n’a pas pu se rendre à destination.
« Finalement on m’a remis ma carte, mais on m’a dit de faire demi tour. C’est parce qu’ils ne veulent pas que les gens votent. Si non comment pouvez vous comprendre qu’on retire la carte d’électeur de quelqu’un. » S’interroge t-il
Très remonté Monsieur Baldé un autre citoyen dit être témoin d’une autre situation plus difficile.
« Il y’a même de gens auxquels ils retirent leur moto pour dire qu’ils n’ont pas le droit de circuler. » Dénonce t-il pour conclure
À rappeler qu’aucun agent des forces spéciale pour la sécurisation de ces élections n’a accepter de répondre à nos questions. Ils précisent qu’ils n’ont fait que leur rôle.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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