Invité dans une radio privée de la place cette semaine, le ministre conseiller personnel du chef de l’État Alpha Condé, s’est prononcé sur certaines questions d’actualités. Au cours de cette interview, Tibou Kamara est revenu sur la création d’une journée nationale de la presse guinéenne, qui vise à renforcer, selon lui, la capacité financière et professionnelle de la presse, de manière à ce qu’elle puisse exister mieux.
Par ailleurs, il précise que, le président de la république n’attend rien de la presse en contrepartie, après la création de cette journée.
« Il est du devoir et de la vocation d’un État, d’aider l’épanouissement de liberté de presse dans un pays. Et la liberté de la presse est une liberté essentielle. Pour qu’elle continue à exister il faut qu’elle s’exerce dans un cadre améliorer aussi bien sur le plan, éthique, professionnel que réglementaire. L’État peut aider à cela et c’est de son devoir. Parce que la subvention même accordée à la presse s’inscrit dans cet esprit, parce que qu’elle soit publique ou privée vous avez une mission de service publique. Et la place que vous avez acquise dans la démocratie aujourd’hui suppose plus de responsabilité, et donc plus de conscience. Des devoir s’impose l’influence que la presse est acquise dans une société démocratique. » a précisé Tibou Kamara
Plus loin, le conseiller personnel du chef de l’État rassure.
« Donc rassurez-vous qu’il n’y aura pas contrepartie, seulement peut-être après, le sentiment et le réconfort que la presse guinéenne se porte mieux et que les journalistes guinéens s’épanouissent davantage. Le chef d’État est très attentif aux difficultés que la presse rencontre, il connaît la précarité dans laquelle baigne la plupart des entreprises de presse, parce que les entreprises de presse ne sont pas des entreprises ordinaires, la plupart d’entre elles est confronté à d’énormes difficultés, que d’autres entreprises d’une autre nature. Et je peux vous dire que le président de la république a toujours été ouvert à trouver des solutions aux problèmes de la presse. Pourvu que ça aille dans le bon sens » a-t-il insisté pour conclure.
Amadou Diouldé Diallo pourJournal Guinée
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