Crise à la CENI : Abdourahamane Sanoh de la PCUD appelle au respect des textes de loi.
La crise qui mine la commission électorale nationale indépendante CENI fait toujours l’objet de débat dans la cité. Les acteurs politiques et la société civile continuent de plancher sur la destitution de Bakary Fofana. Interrogé dans ce sens ce jeudi 20 juillet 2017 par nos confrères d’une radio privée de la place, le président de la plateforme nationale des citoyens unis pour le développement PCUD a donné son avis par-rapport a cette situation.
« Il nous a été rapporté par voie de presse qu’il y’a eu une assemblée et que la majorité a disposée la décision d’une élection au cours de laquelle la majeure partie des commissaires ont élu un président. Le problème est de savoir est-ce que la loi qui régit le fonctionnement de la CENI a été respectée par cette voie. Si la loi a été respectée alors il faut tirer la conclusion que Maitre Salifou Kebe est l’actuel président de la CENI. Si cela n’a pas été respecté alors il faut remettre en cause cette plénière qui a eu lieu et la décision qui en a résulté. De toute façon, il ne nous appartient pas nous la société civile ou la presse, ni a quelqu’un d’autre de décider à la place des institutions judiciaires compétentes » a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Abdourahamane Sanoh s’est prononcé sur la marche avortée de Élie Kamano et Cie.
« C’est quelque chose que nous soutenons, nous on a fait une déclaration à propos lorsque Élie Kamano et ses compagnons ont été arrêté. Mais nous saluons également la sagesse des autorités qui ont pris la décision de les libérer. Parce qu’ils étaient en pleine droit de manifester quand à la position du chef de l’État sur la question de modification de la constitution pour un 3em mandat. Ce qui est entrain de passer est extrêmement grave nous avons d’un côté des gens qui sont entrain de prendre la parole, de l’autre nous avons des questions qui sont posées permanemment au chef de l’État qui ne font pas l’objet d’une réponse assez claire. Si les jeunes disent que nous sortons pour que les autorités se rendent compte de la gravité de cette situation, je pense que vaut mieux de les écouter que de les empêcher » a conclu le patron de la PCUD.
Amadou Diouldé pour Journal Guinée
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