Dansa Kourouma avertit : « Si la date du 4 Février 2018 n’est pas respectée… »
L’annonce de la date du 4 Février 2018 pour la tenue des élections communales suscite une avalanche de commentaires et de réactions dans la cité. De l’opposition à la mouvance, en passant par la société civile, les acteurs disent prendre acte de ce chronogramme de la CENI. Mais toutefois, du côté de la société civile, une certaine démarcation se dessine pour mettre le pouvoir en garde sur le respect de cette date. Ainsi, pour le président du CONOSC, le peuple est fatigué d’être gouverné par des délégations spéciales, c’est pourquoi il avertit le pouvoir au cas où cette date n’est pas respectée.
Dr Dansa Kourouma l’a fait savoir ce mardi 26 Septembre 2017 au cours d’une sortie médiatique.
« Nous nous battons pour la défense des intérêts des populations, et pour cela, nous sommes fatigués d’être dirigé à tout moment par des délégations spéciales. Donc si la date du 4 Février 2018 n’est pas respectée pour la tenue des élections communales, chacun tirera les conséquences des actes que la société civile posera », a t-il averti.
DES QUELS MOYENS DISPOSE LA SOCIÉTÉ CIVILE ?
Dans un langage très ferme, Dr Dansa Kourouma rappelle que la société civile n’est pas une armée. Mais sa force se résume plutôt sur la souveraineté du peuple. « Nous ne sommes pas une armée, mais nous sommes forts parce que la souveraineté appartient au peuple. Donc si une société civile ne se bat pas pour que les populations soient rétablies dans leur droit, si une société civile ne se bat pas pour que les gouvernants respectent leurs engagements, alors ce n’est pas une société civile et elle doit quitter la scène. Il ne faut pas voir les divergences entres les plateformes de la société civile comme des contradictions internes. Je vous rappelle que chaque plateforme a une vision, mais la vision globale de toutes les plateformes c’est de faire en sorte que les droits les plus élémentaires des populations Guinéennes soient respectés et que les gouvernants tiennent compte des aspirations des populations pour gouverner. Donc du point de vue vision, nous avons une vision commune et nous allons nous battre pour fédérer toutes les couches au tour de cette vision », a précisé Dansa Kourouma, président du CNOSC.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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