L’atmosphère crisogene qui secoue actuellement la CENI suscite toujours une avalanche de commentaires et de réactions dans la cité. Toute chose, qui, selon certains observateurs avertis, impactera négativement le calendrier électoral. C’est du moins ce qu’en pense le président du conseil national des organisations de la société civile (CONOSC), qui estime également que le président de la République doit agir pour mettre fin à cette crise qui perdure.

Dr Dansa Kourouma l’a fait savoir ce jeudi 20 Juillet 2017 au cours d’une sortie médiatique.

« Nous sommes en concertation, mais vous savez que le problème qui mine la CENI est profond, donc il faut donner le temps à la concertation. Mais nous estimons qu’il revient au président de la République de mettre fin à cette crise, car s’il y a décalage sur le calendrier électoral, ça aura un impact sur la légitimité de l’Etat », a expliqué Dr Dansa Kourouma.

Avant de poursuivre pour dénoncer l’inaction des institutions Républicaines et le manque de volonté de l’Etat de respecter les accords politiques signés.

« Nous avons un ensemble d’institutions Républicaines, dont le rôle devait être de veiller sur le bon fonctionnement des pouvoirs publics, mais personne n’a pris un acte d’abord, donc comment nous de la société civile nous pouvons agir. Mais cette situation profite à ceux qui veulent que les élections soient retardées. D’ailleurs nous avons à plusieurs fois dénoncé le retard accusé dans l’application de certains points des accords politiques, mais si l’Etat ne respecte pas les accords ça devient compliqué. C’est pourquoi nous invitons le ministre de l’administration, qui fait deja un bon travail aujourd’hui de continuer dans ce sens », a conclu le président du CONOSC.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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