Dr Faya Milimono : «Toutes les fois que nous avons fait recours à la justice, elle nous a déçu… »

Malgré son adoption par l’écrasante majorité des députés à l’assemblée nationale, le combat contre le nouveau code électoral est loin d’être terminé.

Les partis membres du Front anti point 2 de l’accord du 12 octobre dernier ne comptent pas baisser les bras, ils envisagent de déposer un recours à la cour constitutionnelle pour obtenir l’invalidation de cette loi, qui selon eux, est une violation des droits des citoyens.

C’est justement dans ce sens que le leader du Bloc Liberal a réagi ce vendredi 10 Mars 2017 pour exprimer sa détermination à aller jusqu’au bout de son combat.

Cependant, Dr Faya Milimono affiche un certain pessimisme quant à l’aboutissement de leur requête, c’est pourquoi il rappelle.

« Nous ne sommes pas tendre avec la justice, car toutes les fois que nous avons fait recours à la justice, elle nous a déçu. Mais nous resterons toujours constants dans nos conviction », a-t-il rappelé.

Poursuivant, il rappelle que le Front ne baissera pas les bras, même s’ils ne sont pas satisfaits par la cour constitutionnelle.

«Si nous ne sommes pas satisfaits par la cour constitutionnelle, nous nous réservons le droit de vous dire ce que nous comptons faire dans l’avenir », a laissé entendre l’ancien directeur de campagne de la NGR.

Abordant ses relations avec le chef de file de l’opposition, Dr Faya précise.

« Il n’y a pas de guerre entre El hadj Cellou Dalein Diallo et moi, la seule chose qui nous oppose, c’est notre divergence sur la lecture de la situation actuelle du pays », a-t-il renchéri.

Par ailleurs, Dr Faya Milimono rappelle qu’il est de l’opposition, mais toute fois, il attend à ce que l’opposition républicaine rectifie son erreur pour y revenir, car selon lui, la divergence d’opinion ne doit pas conduire à une exclusion.

«Nous sommes de l’opposition, mais le jour où nos collègues de l’opposition républicaine vont respecter la divergence d’opinion nous allons y revenir, car on ne doit pas exclure quelqu’un à cause de ses opinions », a conclu l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2015.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée