A quelques jours de la manifestation annoncée par l’opposition républicaine, les réactions et les commentaires se multiplient déjà au sein de la mouvance présidentielle. Cellou Dalein Diallo et ses pairs comptent battre le pavé à Conakry le 20 et le 27 septembre prochain pour exiger du gouvernement la tenue des élections locales en guinée.

Pendant ce temps la commission électorale nationale indépendante CENI a fait savoir dans une déclaration rendue publique cette semaine qu’elle n’est pas en mesure d’organiser ces élections d’ici la fin de l’année faute de moyen.

Après Alpha Ibrahima Keira c’est le tour de Docteur Saliou Bella Diallo président du parti AFIA et porte parole de la mouvance de réagir.

Il demande à l’opposition de sursoir à ces manifestations pour permettre au président de la république de poursuivre son combat pour le développement de la Guinée. Il l’a fait savoir ce jeudi au cours d’une sortie médiatique.

« C’est vrai que l’opposition son rôle c’est de contester, de critiquer et de menacer. Mais c’est la chose et son propre contraire. Nous on aime ça. Ce que ne nous aimons pas c’est de diminuer le développement que le président de la république a déjà mis en route. Il faut que la guinée bouge maintenant » à laisser entendre le président du parti AFIA.

Par ailleurs, Il accuse l’opposition de créer des turbulences qui ont toujours eu un impact négatif dans le Pays.

«Depuis 2012 cette opposition est entrain de provoquer des turbulences dans le pays nous conduisant à des dégâts. Lors des différents dialogues on a évalué l’impact de ces dégâts, l’ampleur de ces dégâts. Et même actuellement on est entrain d’évaluer le coût de ces dégâts pour indemniser. Alors qu’elle-même a reconnu que ce n’est pas la bonne stratégie. Donc qu’elle arrête. Parce que le professeur Alpha Condé est entrain de faire des efforts pour créer toutes les conditions nécessaires à l’intérieur et faire des démarches à l’extérieur pour valoriser nos différentes ressources. Il faut que l’opposition sache que c’est nécessaire pour nous que pour eux. Il faut que la violence soit mise en cause. Il faut qu’elle renonce à ces manifestations. » a conclut le porte parole de la mouvance présidentielle.

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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