L’assemblée générale de l’union des forces démocratiques de Guinée de ce samedi était essentiellement basée sur les rivalités entre l’UFDG, le parti au pouvoir et son potentiel allié NFD. D’entrée de jeu le chef de fil de l’opposition est largement revenu sur les récents affrontements qui ont opposé ses militants à ceux de Mouctar Diallo. Les amis d’hier sont désormais devenus des ennemis. Chacun veut à tout prix s’emparer de la mairie de Ratoma. Dans un ton ferme, le patron de l’UFDG s’est dit confiant et serein avant de préciser que son parti n’est pas responsable de la pagaille qui sévit sur l’axe.
« Je demande aux jeunes de se calmer. C’est vrai que nous sommes agressés dans notre bastion. Je sais que les sources de la violence ne viennent pas de chez nous, mais je prie tous les jeunes militants de l’UFDG de garder le calme, de garder la sérénité et de ne jamais être la source d’une violence dans les rues. Préparons-nous à sanctionner tous nos adversaires dans les urnes en faisant gagner la liste de l’UFDG » a martelé Cellou Dalein Diallo.
S’agissant du RPG arc-en-ciel, l’ancien premier ministre indique que le parti au pouvoir est en perte de vitesse. A l’occasion des prochaines élections locales, l’UFDG veut avoir la part du lion.
« Aujourd’hui, le RPG est en perte de vitesse, vous le constatez tous les jours. Mais, il compte toujours sur la fraude et il faut qu’on empêche la fraude. Je suis convaincu que si l’UFDG réussi à contrer efficacement cette fraude, il n’y a pas de raison qu’on ne contrôle pas Kaloum, Matam, Matoto, Dixinn et Ratoma. Vous avez suivi la manifestation à Kaloum, et vous avez suivi l’accueil qui a été réservé au président qui était de passage là-bas. Vous en avez entendu parler, moi je ne reviens pas là-dessus », a dit Cellou Dalein.
Pour boucler la boucle Elhadj Cellou Dalein Diallo a informé ses militants des avancées dans la mise en œuvre des accords politiques du 12 octobre dernier.
« Je tiens à vous informer que le code électoral amendé est arrivé à l’Assemblée Nationale, ainsi que le code des collectivités. Je pense que les députés ne manqueront pas d’examiner ces textes et de les adopter en vue de pouvoir organiser au mois de février, les élections locales », a conclu le chef de file de l’opposition.

N’Bany Sidibé pour Journal de Guinée

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