En prélude aux élections locales prévues pour ce dimanche 4 février, la société civile guinéenne compte accompagner les acteurs impliqués dans le processus en vue d’avoir un scrutin transparent et apaisé. C’est dans ce sillage que la plateforme «Balai Citoyen» a rendu public dans la journée de ce mercredi un rapport d’activité dans le cadre de l’observation de ces élections. Ce jeudi 01 février 2018 au cours d’une sortie médiatique, son président est revenu en détail sur le contenu de ce rapport, et d’autres activités prévues avant pendant et après les élections.
Selon Sékou KOUNDOUNO c’est un rapport qui parle du dispositif de déploiement, du dispositif d’acheminement des matériels électorales et du dispositif de la formation des centains d’observateurs qui seront déployés sur le terrain le jour du scrutin.
« Nous allons former des centaines d’observateurs qui seront déployés à Conakry, en suite nos responsables au niveau de chaque région administrative vont former les leurs. Au total nous aurons plus d’un milliers d’ observateurs à travers le pays, qui seront là pour faire en sorte que, le scrutin du 4 février puisse répondre à l’aspiration de la population à la base. » a expliqué Sékou Koundouno
Plus loin, Monsieur Koundouno évoque le manque de préparation chez les acteurs politiques impliqués dans le processus. Mais du côté de la CENI rassure t-il, les efforts fournit par l’institution jusque-là sont à saluer.
« Nous tenons à rassurer la population guinéenne qu’au niveau de la CENI, les efforts sont à saluer, et l’observation au niveau du Balai Citoyen montre que l’institution dite indépendante continue à travailler dans ce sens, afin que le scrutin soit un scrutin sincère, crédible, apaisé et démocratique, qui va respecter la volonté des citoyens à la base. Mais du côté des politiques, surtout de la mouvance, de l’opposition et des listes indépendantes le constat reste très mitigé. » a-t-il ajouté
Dans le rapport présenté par le Balai Citoyen, selon son président, il est indiqué également la violation de la loi dans le déroulement de la campagne.
Selon lui, la plus part des candidats ont commencé à battre campagne, notamment , sur les réseaux sociaux, bien avant la date officielle, chose qui n’est pas normale déplore t-il
L’ autre sujet abordé dans le rapport, c’est la campagne menée par les ministres de la république à l’intérieur du pays.
« Ce qu’on a constaté aussi le gouvernement à travers ses ministres se sont déployés à l’intérieur du pays, certes ils ont un manteau politique, mais leur mission qui avait pour objectif vulgariser le PNDES, ils parlent de tout sauf PNDES. Ils sont là-bas pour battre campagne, pour dire à la population voter pour celui-ci et celui-là. » a-t-il déploré pour conclure.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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