Fête du travail en Guinée: Le constat amer de Ousmane Gaoual Diallo !
La fête internationale du travail est célébrée chaque 1er Mai dans le monde. Une manière de passer en revue les problèmes auxquels les travailleurs restent confrontés.
En Guinée, le constat est très alarmant selon plusieurs observateurs. Ceux qui travaillent continuent de se plaindre concernant leur condition de vie. Tous les secteurs publics et privés sont affectés par cette triste réalité.
Le salaire reste toujours leur véritable préoccupation. Quand aux jeunes, ils sont des diplômés sans emploi qui continuent de prendre leur mal en patience.
Ils déplorent le fait que le gouvernement peine encore à régler cette situation. Dans ne interview que le député uninominal de Gaoual nous a accordée ce lundi, Ousmane Gaoual Diallo s’est plaint du sort réservé aux travailleurs de Guinée.
Il déplore également le fait que la plupart des jeunes se retrouvent dans le chômage chronique.
« Nous sommes encore un pays qui cherche sa voie sur le respect d’un certain nombre de conventions internationales dont le droit international au travail. Cela aurait supposé que ce gouvernement se souci de la création de l’emploi, du travail et des conditions d’exercice les métiers de nos citoyens. Mais force est de constater aujourd’hui que la très grande majorité des jeunes qui sortent de nos Universités sont sans emploi et donc le gouvernement ne favorise pas la création de l’emploi dans notre pays. Ce qui raréfie les possibilités d’entrées dans la vie active et crée donc la précarité obligeant ces derniers à accepter toutes les conditions difficiles dans l’exercice du métier. Je pense que dans le secteur des médias vous avez parmi vos collègues des gens qui touchent à peine un montant égale à la moitié du SMIG qui est 440000 francs guinéens ce qui est extrêmement difficile. Quand vous regardez les salariés de façon générale, le salaire moyen de la fonction publique est au tour d’un million de fg, la fête internationale de travail il faut continuer à la célébrer pour rappeler à chaque entité, à chaque dirigeant son devoir et sa responsabilité pour la promotion des bonnes pratiques dans le monde du professionnel. Il faut créer de l’emploi, il faut que l’emploi soit disponible et diversifié. Cela va enlever la pression sur les jeunes qui cherchent du travail. » a réagit le député de l’UFDG.
N’bany Sidibé pour journal Guinée
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