À l’instar de plusieurs Partis politiques en République de Guinée, l’Union de Forces Républicaines a tenu ce samedi 3 juin, son assemblée générale hebdomadaire, a son siège dans la Commune de Matam. Au cours de cette rencontre, le président de la séance, l’honorable Bakary Goyo Zoumanigui a informé les militants et sympathisants de la tenue très prochaine d’une rencontre à laquelle des députés du parti prendront part pour régler les problèmes au niveau de la CENI.

« Il y a un atelier qui doit être organisé, lequel atelier qui doit s’occuper des problèmes de la CENI, parce qu’il y a une loi organique qui doit être votée très bientôt à l’Assemblée nationale. Mais les préparatifs se font au cours d’un atelier du 6 au 8 juin prochain à Conakry sous l’égide de l’OIF ».

Par la suite le premier vice-président de l’UFR, s’est également penché sur la justice populaire qui, selon lui, a tendance à être récurrente dans le pays ces derniers temps.

« Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a l’impunité dans notre pays et il n’y a que le pouvoir exécutif qui peut mettre fin à cette impunité. C’est le souhait de chacun de nous. Au cours de la semaine un jeune a été lynché par un groupe de conducteur de taxi-moto et avant ça, un autre jeune du nom de Keita s’est fait abattre dans la voiture au niveau de Kipé. Je pense que ces exemples qui sont très palpables, vont pousser les autorités à prendre leur responsabilité pour faire face à cette situation. Parce qu’on ne peut pas vivre dans un État où on ne respecte pas la loi, où chacun rend sa justice » a-t-il déploré.

Et de poursuivre : « cela ne peut pas continuer, il faut que les autorités prennent leurs responsabilités, parce que ça nous met dans une situation très grave. Ça va pousser chacun à chercher à s’armer et on sera dans un État de non-droit et ce qui n’est pas une bonne chose ».

Mohamed Kaba Soumah depuis le siège de l’UFR pour Journal Guinée

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