Grève des enseignants : Cette colère noire de Doussou Condé contre le gouvernement

La grève des enseignants déclenchée depuis lundi 12 février par la branche dissidente du syndicat libre des enseignants chercheurs de guinée SLEEG version Aboubacar Soumah ne laisse pas indifférent certains compatriotes guinéens vivant à l’étranger. C’est le cas de Madame Doussou Condé militante des premières heures du RPG arc en ciel qui s’exprimait ce lundi 19 février 2018 au cours d’une sortie médiatique. Au cours de cette interview, elle a invité le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités pour mettre fin à cette crise au sein de l’éducation.

 

Elle accuse par ailleurs, le même gouvernement d’être à la base de toute cette crise qui paralyse le système éducatif guinéen.

« Aujourd’hui vous voyez que y’a un conflit total organisé par le gouvernement au niveau des syndicalistes là. C’est Louis M’bemba Soumah qui est au soir de sa vie accompagné d’un certain Sy savané qui doit- être normalement à la retraite, qui est manipulés par le gouvernement contre Monsieur Soumah et son groupe. Qui est derrière tout ça ? » S’interroge t-elle

« C’est l’État, le président de la république » tente t- elle de répondre

Avant de poursuivre. « C’est l’arrogance de ceux qui font cette communication qui envenime la situation. Mais, moi je dirais à Albert Damantang Camara de mettre de l’eau dans son vain, lui il n’a rien fait pour être là où il est aujourd’hui. Il sait les privilèges qu’il a, il sait tout ce qu’il a comme mic mac. Donc si des pauvres enseignants demandent une petite somme comme ça à l’État qui a plein de moyens, il n’à qu’à respecter nos institutions. Parce que j’ai l’impression que ces gens-là veulent créer un sérieux problème au président de la république. » a-t-elle ajouté

Plus loin, elle invite le gouvernement à privilégier la négociation.

« Ce qui est très simple dans cette affaire, ils n’ont qu’à négocier avec Soumah parce qu’ils finiront toujours par négocier. On minimise quelqu’un qui paralyse la ville. On ne peut pas aujourd’hui minimiser Soumah soyons sérieux. » dit-elle pour conclure

 

 

 

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinee

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