Grève des syndicats: Après la signature du protocole d’accord, l’Etat a du mal à restaurer la sécurité…
La grève des syndicats de l’éducation continue de susciter des polémiques. Malgré la signature du protocole d’accord, la population de Conakry est toujours plongée dans une insécurité totale.
Un ouf de soulagement était souhaité après les tractations entre les différents protagonistes mais le gouvernement peine encore à contenir la colère des citoyens qui disent être épris d’éducation depuis près de trois semaine. L’axe le prince est encore en proie à des manifestations violentes entre forces de l’ordre et manifestants.
De Sonfonia à hamdanlaye toutes les activités sont restées paralysées. Le bilan est très lourd encore ce mardi. Au delà des deux morts selon le gouvernement qui allongent la liste des cinq autres lundi, plusieurs lieux publics et privés ont essuyé la colère des loubards.
C’est le cas de l’une des stations de bembeto situé au rond point. La question qui taraude les esprits en ce moment est de savoir pourquoi l’autorité de l’Etat est bafouée?
En attendant, la reprise des classes de ce mercredi se passe avec incertitude. C’est la conséquence de la désapprobation de la décision des leaders syndicaux par leurs mandants. Ils accusent leurs représentants qui ont apposé leur signature sur ce protocole d’avoir trahi leur serment.
Pourtant le président Condé estime que tout est déjà réglé et que les enseignants ont été satisfaits. En témoigne son silence malgré depuis lundi sur cette affaire. Il semble être plutôt préoccupé par d’autres sujets concernant sa gouvernance.
N’bany Sidibé pour Journal de Guinée