Les récentes violences qui ont secoué la cité minière de Boké continue de susciter des réactions au sein de l’opinion nationale. Au sein de l’opposition, l’on estime tout simplement que cette situation relève de la mauvaise politique minière de l’Etat.
C’est l’avis exprimé ce mercredi 3 Mai 2017 par le leader du Bloc Liberal. Ainsi, Dr Faya Milimono a tout d’abord rappelé au gouvernement que c’est des êtres vivants qui vivent à Boké, avant de déplorer l’inefficacité de l’assemblée nationale face à une telle situation.
« Je demande ou le gouvernement doit savoir que c’est des êtres vivants qui vivent à Boké, donc on ne peut pas continuer à les tuer comme ça. D’ailleurs si on n’avait une assemblée nationale qui jouait son rôle, elle allait ouvrir une enquête sur ce qui s’est passé à Boké », a laissé entendre le patron du BL, dans un langage ferme.
Plus loin, Dr Faya Milimono rappelle que ce qui se passe actuellement à Boké, a été déjà vécu dans d’autres zones minières du pays, avec la complicité de certaines autorités locales.
« Ce qui se passe aujourd’hui à Boké, s’est déjà passé dans certaines préfectures du pays, notamment en Forêt et en Haute Guinée, où les populations qui habitent dans ces localités traversent des sérieux problèmes dus à l’exploitation minière », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il précise actuellement qu’à Siguiri, la vie de 30 milles personnes reste menacée dans une sous-préfecture.
« Lors de mon passage à Siguiri, nous avons constaté que plus 30 milles personnes sont menacées aujourd’hui dans une des sous-préfectures. Tout cela est dû à la poussière causée par l’exploitation minière au sein de la localité, alors que le code minier interdit toute exploitation des mines dans une zone habitée », a conclu l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2015.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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