Politique : Les guinéens ont-ils le choix ?
Il ne reste presque plus rien du pays qu’a hérité l’éminent professeur de DROIT dans les mains duquel la Guinée est malencontreusement tombée depuis sept ans. Le SORBONNARD est en passe de réussir à faire table-rase de tout DROIT dans notre pays. Avec un pouvoir exécutif qu’il conduit en laisse-guidon, toujours entre deux avions, avec la certitude que du premier au dernier des ministres qui constituent son gouvernement nul ne soit capable de lever le petit doigt pour dévier de la trajectoire qu’il a tracée.
Un pouvoir législatif totalement inféodé, à la tête duquel il a placé un militant qui, la langue pesant plus de 80% du poids de son corps, n’a rien à envier à un sourd-muet-aveugle de naissance.
Un pouvoir judiciaire caporalisé, vidé de toute sa personnalité judiciaire et ses fonctionnaires que sont les magistrats réduits à la mendicité, avec des tribunaux dignes du précambrien.
Un quatrième pouvoir, la PRESSE, qui devrait dans les conditions normales contribuer à la rationalisation de la situation, malheureusement en manque criard de ressources humaines aptes. Un simple conglomérat de trouillards bénis ouï-ouï à la recherche du quotidien, prêts à gober tout. Avec une HAC – Haute Assimilation de la Communication pilotée par une militante téléguidée.
Comble de malheur pour ce peuple, la Société dite Civile est plutôt SERVILE et suiviste. Son Conseil National, piloté par un jeune dont la fougue et la conviction ont été depuis longtemps tronquées et trempées dans la corruption et le népotisme, n’est plus qu’un magma de clans antagoniques et des bandes de copains et coquins réunis pour se haïr, s’insulter et s’envoûter.
Parlant de syndicalisme, c’est à croire que ses obsèques ont eu lieu au même moment que celles du regretté feu FOFANA. Le temps a fini par démontrer que sa compagne de lutte qui avait été adulée et applaudie par tout le monde n’était que tractée par son inimitable leadership. La CNTG et l’USTG sont désormais, à l’image des personnes qui les dirigent, des syndicats domestiques, taillables et corvéables à la merci du professeur de droit hostile au DROIT, qui jure et brille par la violation des lois et le non-respect des accords et des engagements.
Dans cette atmosphère délétère, dans ce climat d’anéantissement, les peuples n’ont pas pour habitude de se résigner à subir. Le Burkina Faso, le Zimbabwe en sont des parfaites voliges. La renaissance syndicale à travers le SLECG de Aboubacar SOUMAH et camarades est un motif de soulagement pour ce peuple estropié et exsangue de se convaincre que tout n’est pas perdu. Il est à espérer que d’autres organisations vont emboiter le pas et s’ajouter à la lutte pour sauver le pays du sinistre.
Il est clair que les fausses promesses ont la peau dure mais leur longévité a une limite. La gouvernance couper-copier-coller de notre éminent professeur a atteint le trop-plein de la duperie. Les annonces félonnes des vingt milliards de la Chine et des récents-vingt-un milliards d’Europe à des enseignants et une population qui tirent le diable par la queue, s’ajoutant aux précédents tapages sur les fameux PPTE et autres FED, contribuent à clouer la gouvernance Alpha à la cangue.
Entre sacrifier les acquis démocratiques obtenus de haute lutte au prix de nombreuses vies humaines, hypothéquer l’éducation des enfants qui constituent l’avenir et l’espoir de la nation et affronter l’actuelle gouvernance pour mettre fin à cette imposture, quel va être le choix du peuple de Guinée ? Les jours et semaines avenir vont nous éclairer.
Puisse Dieu rependre sa grâce sur notre précieuse Guinée et que le sang de ses fils dans lequel on l’a longtemps trempé ne soit pas un vain sacrifice…
Alpha Issagha Diallo
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