En marge de l’Assemblée générale hebdomadaire du parti au pouvoir tenue le week end dernier, le sommet de la CEDEAO qui se tient au Libéria s’est invité dans le débat. L’occasion a été mise à profit par les cadres du RPG pour revenir sur l’importance de cette grande rencontre présidée par le président guinéen Alpha Condé.

Hady Barry secrétaire général du ministère des affaires étrangères a informé les militants sur ce que Alpha Condé est entrain de faire pour son pays et pour le continent tout entier.

Toutefois, il a largement expliqué l’importance de ce sommet avant de mettre un accent sur le radicalisme islamique qui règne actuellement en Afrique de l’ouest.

« La particularité de ce sommet, il y’a trois points essentielles qu’il faut retenir. Il s’agit de la demande d’adhésion du royaume du Maroc à la CEDEAO, le Maroc était retiré de l’UA mais poursuivant sa volonté de collaborer avec l’Afrique subsaharienne cette demande d’adhésion sera examiner. Deuxièmement, il y aura la présence à ce sommet du premier ministre israélien. Vous savez il y’a une évolution qui se passe entre l’État d’Israël et l’Afrique. Et dans ce domaine il y’a des pays africains qui ont commencé à rétablir cette relation diplomatique avec l’État israélien notamment la guinée » a laissé entendre Hady Barry.

S’agissant de la question du terrorisme, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères pense qu’l ne faut pas confondre les principes de l’islam et l’extrémisme religieux.

« Nous sommes tous des musulmans, nous devons suivre l’islam conformément aux principes donné par Dieu et son prophète. Mais ces derniers temps notre sous région surtout la guinée se trouve dans des difficultés. D’où la nécessité d’attirer l’attention de tous les musulmans de suivre l’islam comme nous l’avons reçu de nos parents, il faut éviter d’écouter des imams qui incitent les gens à tuer l’autre, l’islam est une religion de paix, et la sécurité c’est le respect sacré de la vie humaine » renchéri-t-il.

Hady Barry dira enfin « Ce sommet traduit la volonté de nos chefs d’États de pousser l’indicateur économique parce que selon les analyses les échanges entre les pays africains sont faibles.
Or, si nous avions développés ce secteur sa pouvait nous permettre de créer une économie forte, et de lutter contre l’immigration et le chômage de jeunes dans cet espace de CEDEAO » conclu-t-il.

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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