L’assassinat du jeune présumé voleur de moto taxi à Lambandj dans la commune de Ratoma, relance encore le débat sur l’insécurité en Guinée. Ainsi, comme il fallait s’y attendre à l’occasion de chaque évènement de ce genre, les opposants au régime Condé ne tardent pas d’y réagir pour dénoncer ce qu’ils qualifient de l’inexistence de l’Etat dans la protection des citoyens.

C’est du moins ce qu’en pense le chargé de communication du PEDN, François Bourouno, qui s’est exprimé sur le sujet ce lundi 05 Juin 2017 chez nos confrères d’une radio privée de la place.

« Tous ces cas de crime dénote encore l’absence de l’Etat en Guinée. Où en sommes-nous avec le jugement dans l’affaire de Gueckedou, dans l’affaire de N’Nzérékoré ou encore de Zogota, donc si on fait le constat, on se rendra compte que la justice n’existe pas en Guinée », a laissé entendre François Bourouno.

Avant de poursuivre, pour dénoncer le manque des moyens punitifs de la part de l’Etat, toute chose qui selon lui, serait à l’origine de ce manque de confiance que les citoyens ont vis à vis de la justice.

« D’ailleurs en Guinée il n’y a pas de moyens punitifs pour empêcher ces genres de pratique. Les citoyens aussi n’ont plus confiance à la justice, car par fois quand vous partez pour vous plaindre, c’est vous d’abord qu’on foute en prison. Donc les citoyens se disent tout simplement que c’est une façon de perdre le temps, d’aller se plaindre devant la justice », a-t-il martelé.

Toutefois, l’on constate que les leaders de l’opposition tiennent presque le même discours par rapport à ce sujet, comme pour dire que toute la responsabilité de ce phénomène revient à l’Etat.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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