La Banque Mondiale et le FMI organisent leurs réunions de printemps à Washington, et la Grèce est bien-sûr le principal dossier.
Face à des créanciers de plus en plus pressants, Athènes va t-elle pouvoir honorer ses engagements ?
Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances, continue de promettre que les réformes demandées sont bien mises en place, mais il reste très vague :
“Nous ferons des compromis, nous ferons des compromis, et nous ferons des compromis ; et ce de façon à arriver à un accord rapide, mais nous ne nous compromettrons pas, nous n’avons pas été élus pour ça”.
Selon des rumeurs, la Grèce aurait demandé un report de ses échéances les plus immédiates. ll n’en est pas question pour Christine Lagarde, directrice du FMI :
“Ce n’est clairement pas un schéma qui serait adéquat ou recommandable dans la situation actuelle. Nous n’avons jamais vu d‘économie avancée demander des reports de paiement”.
La Grèce attend une nouvelle tranche d’aide de 7,2 milliards d’euros mais devant la difficulté de trouver un accord avec le FMI et la Banque Mondiale, le scénario “Grexit”, d’une sortie de la Grèce de l’euro, est de moins en moins tabou.