Les responsables du parti Mouvement Démocratique libéral (MoDeL) ont célébré l’an 1 de la création de leur parti ce samedi 24 août 2019, au siège du parti à Kobayah dans la commune de ratoma. La cérémonie a réunie des partisans et responsables du parti, des acteurs politiques et hommes de medias du pays.
D’entrée de jeu, le président du parti a expliqué ce qui a motivé son engagement en politique et la création de la jeune formation politique.
« J’ai estimé que je ne peux plus être indifférent par-rapport à la façon dont mon pays est gouverné. Je mène ma vie qui est indépendante de la politique, mais, pas la politique. » dit Aliou Bah, réitèrent ainsi cet adage qui dit:
« Si vous ne faites pas la politique, vous serez toujours sanctionné en étant gouverné par des gens moins valeureux que vous ».
Poursuivant, Aliou Bah a dressé un bilan satisfaisant du MoDeL, à seulement une année d’existence sur le terrain politique guinéen.
« Au regard de nos ambitions, le bilan est satisfaisant. » estime t-il
« Nous avons aujourd’hui une quarantaine de fédérations en Guinée et à l’étranger. Plusieurs activités de formation dont les jeunes ont été bénéficiaires. Nous avons même eu de jeunes qui ont été distingué sur le plan international par le fait de leur implication dans le MoDeL et leur leadership. » Se réjoui t-il
Aliou Bah, dit n’est pas comprendre l’attitude des autorités qui « refusent » toujours de donner l’agrément à son parti.
Pour lui, cela justifie l’indifférence des autorités guinéennes vis-à-vis de sa population.
« Si au regard de tout ce que le parti est en train de réaliser comme résultats sur le terrain nos autorités sont indifférentes pour continuer de nous refuser notre agrément injustement. Etant donné que ce parti politique est en train de se positionner comme étant une alternative crédible et en train de se construire, ça veut dire que nos dirigeants n’ont aucun respect pour leurs compatriotes. » Dénonce t-il
Dans la même logique, un des avocats du MoDeL a annoncé deux choses pour obtenir l’agrément du parti.
« On compte revoir le premier président de la cour suprême après les vacances judiciaires. Si par extraordinaire on nous fait savoir que le dossier est disparu dans le tiroir, il y’a une autre solution celle de reconstituer le dossier et le déposer afin que le dossier soit programmé pour le jugement. Je dois vous dire qu’à ce stade le dossier est prêt pour être jugé. » A expliqué Me Antoine Pépé Lamah
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
00 224 621 50 15 82