Le massacre du 28 septembre n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Des langues continuent de faire du bruit au tour de cet épineux problème.

Désormais c’est la guerre des tranchés entre ceux qui de près ou de loin sont concernés par cette tragédie qui a coûté la vie à plus de 150 personnes selon les organisations de défense des droits de l’homme.

En attendant, l’homme qui est de nos jours considéré comme le cerveau de cette affaire continu à susciter des réactions.

Nombreux sont des citoyens qui s’interrogent sur le séjour de Toumba en prison.

Dans une interview que l’un de ses avocats nous a accordée ce vendredi, tout porte à croire que le prisonnier le plus célèbre vit mal dans sa cellule.

Les conditions carcérales sont devenues pour Toumba comme un voyage en enfer.

Une situation que déplore Maitre Yomba Kourouma qui se dit choqué par le traitement inhumain dont est victime son client.

Il dit ne pas comprendre pourquoi ceux qui ont été inculpé au même titre que l’ancien aide de camp de Dadis ne sont toujours pas mis aux arrêts.

Pour lui ses gens se promènent tranquillement et vivent sous les climatiseurs pendant que Toumba est détenu dans une petite chambrette et se couche pratiquement à même le sol sur un matelas d’une place.

« Toumba à ce jour traverse beaucoup de difficultés sur le plan carcéral notamment en ce qui concerne ses conditions d’habitat. Toutes les promesses tenues par l’Etat dans ce sens n’ont pas été respecté. Toumba vit sur un sol desséché, un petit lit d’une place couvert de punaise. Il n’a pas de bureau ni de salon au point qu’il nous ait vraiment difficile d’aller travailler avec lui. Quand nous allons il faut qu’on aille emprunter des fauteuils pour nous assoir et écrire sur nos jambes. Ce problème a été posé à l’autorité qui a pris toutes les promesses nécessaires mais au fil du temps nous nous rendons compte que c’est une façon de l’abattre psychologiquement, le traumatiser et le rendre vulnérable à la justice. Toumba est inculpé au même titre que d’autres qui occupent de hautes fonctions dans l’administration publique et qui n’ont pas été démis de leurs fonctions. >> a déclaré Maitre Yomba Kourouma

N’bany Sidibé pour Journal de Guinée

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