chef de l’opposition, Muhammadu Buhari a ouvert une légère avance sur le président Goodluck Jonathan dans une élection serrée nigériane qui devrait descendre au fil lorsque le décompte des voix reprend le mardi.

Commission électorale nationale indépendante du Nigeria (INEC) a suspendu le décompte des voix lundi soir, avec Buhari menant le nombre global de plus de deux millions de voix.

La commission électorale a annoncé que l’opposition tous les progressistes du Congrès (APC), le parti de challenger présidentielle Buhari, a pris le plus de votes à Oyo, Kogi, Kwara, Katsina, Kaduna, Osun, Kano, Jigawa et les Etats d’Ondo.

La décision du président Jonathan PDP a pris le plus de votes dans Nasawara, Ekiti, Enugu, Abia, Imo, Akwa Ibom, Anambra Plateau et les Etats et de la FCT.

Le comte reprendra mardi matin à 10 heures, heure locale (09h00 GMT), a annoncé la CENI.

Les fosses électorales président Jonathan, 57 contre, 72 ans, ancien dirigeant militaire Buhari pour la faveur d’un électorat divisé le long d’un mélange complexe de lignes ethniques, religieuses, régionales et dans certains cas.

Pour gagner l’élection, un candidat a besoin de gagner plus de 50 pour cent du total des voix à l’échelle nationale - et de prendre au moins 25 pour cent des voix dans les deux tiers des Etats.

Confusion et contestées résultats

Les résultats de élections du Nigeria, potentiellement le concours le plus proche depuis la fin du régime militaire en 1999, coulaient dans lundi après un week-end vote marquée par la confusion, des arguments et des violences sporadiques.

NIGERIA DECIDE: Lire la suite de notre couverture spéciale de la course la plus serrée dans les années

L’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, qui avaient tous deux observateurs électoraux sur le terrain, a déclaré le vote dans le pays le plus peuplé d’Afrique a été globalement conforme aux «principes continentaux et régionaux ».

Le dimanche, des manifestants dans l’Etat de Rivers, le siège de la plus grande industrie pétrolière de l’Afrique, a déclaré que le scrutin frauduleux.

Même avant décomptes préliminaires ont été enregistrées, l’opposition APC rejeté le processus dans l’Etat de Rivers et a dénoncé le vote là comme « une imposture et une mascarade ».

Dans un signe que l’opposition va contester les résultats ailleurs, le gouverneur de l’Etat APC Imo sud, Rochas Okorocha, a dénoncé à la télévision le déroulement de l’élection dans sa région et a accusé les militaires de se ingérer dans le résultat.

Attahiru Jega, l’INEC président, a déclaré qu’il était préoccupé par les plaintes Port Harcourt, qui alléguait que les agents de l’opposition ont été chassés des réunions de vote-récoltant, et avaient lancé une enquête.

Le vote a été poussé dans un deuxième jour imprévu dimanche après des échecs dans la nouvelle technologie controversée visant à «lire» les cartes d’identité biométriques pour lutter contre la fraude électorale.

Parmi ceux dont la carte ne fonctionne pas était le président lui-même.

Boko Haram a dominé la campagne, avec les opérations militaires contre les rebelles forcent un retard de six semaines prévu à l’élections du 14 Février.

Une série d’attaques présumées sur les bureaux de vote dans l’État de Gombe, le samedi a tué au moins sept ans.

Chef de file Boko Haram Abubakar Shekau avait juré de perturber l’élection, le qualifiant de « non-islamique ».

Source: Al Jazeera et agences