La commission électorale nationale indépendante retrouve peu à peu son souffle. La crise qui avait longtemps secouée cette institution tend à disparaitre et les commissaires comptent tourner cette page douloureuse et s’atteler désormais au travail. Le plus grand défi qu’ils veulent relever en ce moment c’est l’organisation rapide des élections locales.
Une des revendications de l’opposition Républicaine qui pour le moment n’a pas renoncé de descendre dans la rue si ces élections ne se tiennent pas avant la fin de cette année.
Même si ce souci préoccupe aussi l’institution chargée d’organiser ce scrutin, plusieurs observateurs doutent du respect du délai imparti. A en croire le directeur du département formation et accréditation à la Ceni, le souhait de son institution est d’organiser ces élections en Décembre prochain mais elles pourraient ne pas se tenir si certains préalables ne sont pas réglés.
Il l’a fait savoir ce mercredi au cours d’une interview qu’il a accordé à une radio de la place.
« Le chantier principal de la Ceni depuis le communiqué du président de la République invitant les commissaires de cette institution à produire un chronogramme pour les élections locales a été suivi même en temps de perturbation. Nous avons mis en place des commissions qui ont travaillé sur un projet de chronogramme, sur un projet de plan opérationnel et sur un projet de budget. Nous allons valider tous ces documents qui vont être destiné au comité de suivi et pour le gouvernement. Nous pensons que lundi prochain nous aurons au niveau de la Ceni les différends projets de chronogramme du budget et de plan opérationnel pour nous permettre d’aller à ces élections locales. Notre objectif c’est d’organiser les élections avant fin décembre mais puisque nous sommes sur le chronogramme, le chronogramme est un enchainement de date, de délai pour atteindre un objectif qui est le jour du scrutin. C’est en fonction des délais légaux des dates qui sont dans le code électoral que la loi nous accorde que nous sommes entrain de travailler pour produire un projet de chronogramme qui va être soumis à l’appréciation des acteurs politiques, de la société civile et du gouvernement pour avoir enfin un chronogramme. Nous avons besoin d’une bonne collaboration entre la Ceni et les parties prenantes au processus électoral pour mieux organiser les élections. » a expliqué Jacques Bonemy.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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