A quand la fin du débat au tour de l’histoire des 500 millions pour le chef de file de l’opposition ? Cette question mérite bien d’être posée, d’autant plus que le débat prend une autre tournure dans la cité. En effet, après la cellule de communication de l’UFDG, l’on constate que certains leaders de l’opposition républicaine s’engagent maintenant à défendre Cellou Dalein Diallo dans cette affaire.

C’est le cas de l’ancien ministre de la communication, qui s’est largement prononcé sur le sujet ce mardi 23 Mai 2017 chez nos confrères d’une radio privée de la place.

Ainsi, Alhousseyni Makanera Kaké a tout d’abord rappelé que ce statut du chef de file de l’opposition est une initiative personnelle du président de la République, avant de préciser que ce montant n’est pas trop pour quelqu’un qui a la moitié du peuple de Guinée derrière lui.

« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. Donc le statut du chef de file de l’opposition est un projet de loi initié par le président de la république, ce n’est pas une proposition de loi. Si cet argent-là est salle, qui est responsable si ce n’est Alpha Condé », a laissé entendre l’ancien allié du RPG.

Avant de poursuivre. « L’Etat a l’obligation de subventionner les partis politiques, mais cette subvention n’est pas venue encore. Cet argent est le budget du chef de file de l’opposition, d’ailleurs 5 milliards ce n’est pas trop pour quelqu’un qui a la moitié du peuple de Guinée derrière lui », a-t-il ajouté.

Toutefois, Alhousseyni Makanera n’a pas manqué de répondre aux détracteurs du chef de file de l’opposition par rapport au dysfonctionnement de l’assemblée nationale.

« S’il y a dysfonctionnement au niveau du parlement, le premier responsable c’est le parti au pouvoir, je ne comprend pas pour quelle raison on va mettre cette responsabilité sur Cellou alors que son parti n’est pas majoritaire là-bas. Ou bien je pense qu’il faut remplacer Alpha par Cellou maintenant », a conclu Alhousseyni Makanera Kaké, ancien ministre de la communication.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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