Après une journée agitée hier mercredi à Conakry qui s’est soldée par des morts et des blasés, le président de l’UFDG et chef de file de l’opposition continue toujours de réclamer la justice.Dans la journée d’hier mercredi deux jeunes supposés être militants de l’UFDG ont été tués dans des affrontements entre jeunes manifestants et forces de l’ordre à wanindara dans la commune de ratoma. Ce jeudi matin au cours d’une sortie médiatique le patron de l’UFDG déplore le fait que le gouvernement guinéen n’a jamais ouvert une enquête pour ceux qui sont morts dans des manifestations politiques en guinée, notamment, sur l’axe la route le prince.
Il estime d’entrée de jeu que quand y’ a un problème, l’État doit essayer de rechercher quelles sont les causes de ces tueries, pourquoi on tue les gens.
« Nous avons toujours dit à ce gouvernement de Monsieur Alpha CONDE d’ouvrir des enquêtes pour identifier les commanditaires et auteurs de ces assassinats contre nos militants. Jamais, une enquête n’a été ouverte pour des assassinats sur l’axe Hamdallaye Bambeto Cosa. On dit que les leaders politiques envoient les enfants à la boucherie, mais la rue n’est pas une boucherie, si non alors qui est le boucher ? Il faut qu’on arrête qu’à chaque fois que l’opposition appelle à des manifestations on dit qu’on envoie les gens à la boucherie. Il faut faire en sorte qu’il n’y ait pas de meurtre, surtout de la part de ceux qui sont recrutés, payés, équipés pour assurer la sécurité. » a-t-il denonce
Pour contester ces tueries, les femmes de l’opposition avec à la tête la fille de Cellou Dalein Diallo ont marchés ce jeudi du rond-point de Bambeto au siège du médiateur de la république en passant par carrefour concasseur.
Ces mères des familles marcheuses toutes vêtues en rouge, étaient munies des pancartes sur lesquelles on pouvait « Justice pour nos morts, Alpha arrête de tuer nos enfants » entre autre. Elles scandaient aussi des slogans hostiles au président de la république.
De là-bas elles se sont rendues aussi à l’ambassade des Etats Unis en guinée histoire pour elles d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur ces assassinats.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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