L’actualité sociale et politique du pays reste principalement dominée par la promulgation du code électoral par le président de la république le professeur Alpha Condé. Cette situation suscite assez de réactions et de commentaires dans la cité.

Interrogé sur ce sujet ce samedi 29 juillet 2017 par nos confrères de la radio Tamata FM dans l’émission « Grand Débat » Mohamed Touré secrétaire général du PDG-RDA soutient que cela est loin d’être un signe d’apaisement, plutôt un recul de la démocratie dans notre pays.

« Ceci n’est pas un signe d’apaisement. On peut dire que ça nous arrange pendant une période bien précise mais passé cette période-là, qu’est-ce qui nous attend ? Il y’a des conséquences à craindre. N’oubliez pas que cet accord a été fait par rapport au code électoral et aux élections locales par les deux soi-disant principales formations politiques. Je dis soi-disant parce qu’elles se sont composées que sur la base ethnique majoritaire. Je suis au regret de vous dire que ça ne va pas parce que tout le monde est citoyen guinéen. La guinée n’est pas un pays à partager, la guinée est une nation à bâtir » à rappeler Mohamed Touré.

Avant de poursuivre. « Aujourd’hui il y’a deux systèmes qui s’opposent, il y’a d’un côté un système qui défend l’intérêt de la nation de façon équitable et de l’autre côté un système qui s’arrange à ce qu’un pourcent de la population qui accumule pratiquement toutes les richesses de la nation qui ne partage avec des forces externes, contre la grande majorité de la population qui sont là. Nous au PDG nous sommes de ce système là. Le deuxième système il n y’a pas qu’une composante, il a plusieurs composantes. Aujourd’hui nous sommes au regret de constater que et la mouvance présidentielle et l’opposition c’est deux force politiques sont du même système. Le combat qui se mène entre elles est un combat de positionnement au sein de ce système. Donc, nous au PDG nous combattons ce système-là» a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Touré n’a pas manqué de se prononcer sur l’affaire du 3em mandat qui fait l’objet de débat aujourd’hui dans le pays.

« J’ai l’impression que le débat sur le 3em mandat se pose sans qu’il ne soit poser. Aujourd’hui la seule voie qu’on a pas entendue encore c’est celle du président de la république, c’est celle qui détermine s’il va faire un 3em mandat ou pas. Toutes les autres voies ont été entendu sur la question. Nous notre position est claire, on est des républicains et la constitution est très claire là-dessus. C’est pour cela je dis que nous sommes entrain d’assister au dérouler d’un coup d’État constitutionnelle. La réalité est qu’il y’a des dispositions institutionnelles fonctionnelles qui sont entrain d’être mise en place par rapport à quoi ? Alors que la constitution est claire alors que le chef de l’État à jurer de respecter cette constitution deux fois successivement » a conclu le secrétaire général du parti PDG-RDA.

Amadou Diouldé Diallo pur journal Guinée

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