Organisation des élections locales: L’opposition est-elle encore roulée dans la farine?
Rien ne semble désormais rassurer l’opposition sur une éventuelle organisation des élections locales prévues en principe d’ici la fin de cette année.
Après l’adoption du nouveau code électoral par l’assemblée, c’est toujours le statuquo. Pourtant l’opposition républicaine ne pouvait jamais pensée que le pouvoir allait continuer à tirer sur la ficelle en vue de retarder d’avantage ce scrutin.
C’est mal connaitre le vieux renard de Sékhoutouréya qui peut bel et bel bien brouiller toutes les pistes et amener ses adversaires à la diversion.
Le deal entre la mouvance et l’UFDG concernant le point deux de l’accord se heurte de nos jours à pleins d’embuches. C’est une véritable chasse aux sorcières lancé par la société civile pour empêcher l’exécution de ce nouveau code.
Les voix des sans voix continuent de battre le pavé pour dénoncer la prise en otage de la démocratie à la base par le deux grandes formations politiques du pays.
De l’autre côté, c’est un silence de cimetière à la CENI. Le département en charge de l’organisation des élections ne se préoccupe plus de la situation.
En bon politicien, Kôrô Alpha s’est d’abord montré sincère et soucieux aussi de la tenue de cette élection devant son éternel rival Kôtô Cellou.
D’ailleurs il avait pris l’engagement de veiller à l’application correcte du contenu du dernier accord politique tenu le 12 octobre dernier.
Mais en réalité le chef de l’Etat n’apprécie pas les conclusions de ce document. Alors la seule alternative pour lui, il faut jouer sur le temps, créer de nouvelle confusion.
Nombreux sont les observateurs qui soutiennent que ce scrutin n’aura pas lieu avant 2018. Le président s’appuie sur la naïveté de son éternel rival pour mettre toujours à exécution son plan.
Le constat sur le terrain est que le chef de fil de l’opposition et ses amis ne savent plus à quel sain se vouer. Même le fameux comité de veille mis en place par le ministre de la décentralisation est entrain de passer de la vie au trépas.
Nonobstant l’engagement du général Bourema Condé, les indices sont au rouge. Ce jeudi, l’opposition devait se réunir pour tirer les leçons et voir comment contraindre le pouvoir à respecter sa promesse.
Malheureusement la rencontre n’a pas pu se tenir à cause précise son porte parole de l’absence de certains leaders qui selon lui n’ont pas reçu l’information à temps.
N’bany Sidibé pour Journal Guinée
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