Organisation des élections locales : Un cadre de l’UNR s’attaque à l’UFDG !
Le chronogramme de la CENI fixant la tenue des élections locales au 4 Février continue de faire l’objet de débat dans la cité. Malgré cette volonté affichée par l’institution chargée d’organiser ce scrutin, les avis au sein de l’opposition et la mouvance restent largement divergents. Les adversaires de l’opposition Républicaine estiment que Cellou et ses amis sont devenus selon eux des éternels insatisfaits, ils parlent même de manque de bonne fois.
Dans une sortie médiatique mercredi, le secrétaire général de l’union nationale pour le renouveau n’a pas fait de cadeau à l’endroit de l’opposition.
« Je crois que si la CENI effectivement reçoit les quatre vingt dix milliards, la bonne fois voudrait que malheureusement dans l’opposition il y’a ni bonne fois ni bonne volonté mais l’actuel CENI présidée par Maitre Kébé a montré un sens élevé de responsabilité. On aurait tort de ne pas lui donner l’opportunité d’aller plus en avant sur les attentes de cette classe politique. On va pas faire l’histoire de ce qui nous a retardé car la page Bakary Fofana est déjà
tournée et fermée. Il faut repartir avec une nouvelle dynamique telle que proclamé par M. Kébé. Nous avons entendu l’opposition parler du fichier, je crois qu’on doit être beaucoup plus sérieux et responsable. Lorsque la CENI est arrivée à la quinzième session il y’avait en présence des principaux concerné par ces questions électorales, les représentants de deux camps la Mouvance et l’opposition, ils ont été interpellé sur la nécessité pour chacun d’expliquer à son camp qu’on ne pouvait pas en même temps dans les 120 jours, faire l’appel d’offre et gérer le fichier et faire les élections » a t-il expliqué.
Selon Patrice Camara, l’UFDG est devenu un parti politique très fragile.
« Je pense que les guinéens s’en souviennent pour le compte de l’UNR, nous avons toujours affirmé que l’UFDG est un grand parti du point de vue de ces militants. Mais fort malheureusement, il continue à être très fragile et très faible du point de vue de ceux qui dirigent ce parti aujourd’hui. Ce parti ne sort pas du caractère émotif qu’on lui connaît. On ne peut pas aujourd’hui lorsque l’argumentaire des élections est résolu on veut créer un autre problème. Je crois que ce n’est pas bon de faire un commerce sur les cadavres sur lesquels on ne soit même participer tout en créant des conditions pour qu’il y ait ces tragédies. On a vu le rapport du « Balai Citoyen » qui indique un certain nombre de comportement et de fait qui indiquent que l’opposition doit travailler sur la conscientisation de ses militants. C’est trop facile de dire une marche pacifique mais on sait comment les gens sont manipulés orchestrés en vue d’un objectif l’opposition doit sortir de l’état d’émotion et de rentrer dans un état de raison. » a conclut le secrétaire général de l’UNR.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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