Le lynchage de deux jeunes présumés responsable de la mort d’un conducteur de taxi moto à siguiri continu de susciter une avalanche de réaction et de commentaire dans la cité.
Après les activistes des droits de l’homme, c’est au tour des hommes politiques de condamner cette barbarie qui fait la une de l’actualité en Guinée ces derniers temps.
Connu pour sa hargne et son verbe, l’élu uninominal de la circonscription de Gaoual a un cadre conceptuel diffèrent des autres pour qualifier cette situation qui fait l’objet de tous les sujets de conversation cette semaine en Guinée.
«Depuis quelques mois il se développe dans cette partie de la Guinée un phénomène qui doit prendre fin rapidement. Les lynchages de personnes coupables ou suspectées de crimes sont en train de s’installer dans les habitudes en raison notamment de l’absence de l’état dans ses missions régaliennes. Notre pays glissé dangereusement vers la barbarie et cela dans une indifférence totale des autorités, l’état d’urgence doit être imposé là-bas.
Où sont nos ministres de la sécurité, de la justice et le premier d’entre eux ? Est-ce donc ainsi que le RPG arc-en-ciel modernise et récompenses la région qui lui était la plus fidèle ?
Où sont les sages et les femmes de Siguiri ? Les bonnes consciences auraient donc abandonné cette ville qui j’en suis sûr abrite désormais le démon de la violence et de la barbarie.
Réveillez-vous les amis des droits de l’homme. Je veux de nouveau entendre le désespoir de Gassama et les cris de d’horreurs de Kaba face au silence de Sakho. »

Ibrahim kalil DIALLO pour Journal de Guinée