Politique : Aliou BAH du BL répond au président de la CENI Bakary Fofana et fait des propositions aux députés !
La crise qui secoue la CENI n’en finit toujours pas. Elle s’emble plus tôt s’exacerber à cause des positions radicales prises par certains commissaires de l’institution. Alors, pour en savoir plus sur le sujet, il suffit de lire cette déclaration du président de cette institution électorale. « Si aujourd’hui on parle de mauvaise gestion, il n’y a pas de problème mais, la CENI est un autre monde. Que le bon Dieu nous aide ».
Tels ont été les propos de Bakary Fofana qui suscitent actuellement une avalanche de commentaires et de réactions dans la cité. Ainsi, pour le chargé de communication du BL, une telle déclaration doit attirer l’attention de tout un chacun.
Mais toutefois, il rappelle que la CENI n’est pas une République dans une autre, c’est pourquoi il demande aux parlementaires de bien œuvrer dans ce sens.
C’est ce qu’a laissé entendre Aliou Bah ce dimanche 18 Juin 2017 à la rédaction de Journal Guinée.
« En attendant de savoir s’il faut dire AMEN à ses prières, je voudrais bien être situé. Le niveau de pourriture de la CENI n’est un secret pour personne ; mais ces propos de son président méritent une attention particulière. Je pensais que la CENI est malgré tout une institution de la République. Pas une république dans une autre. Bien que ce soit cette triste réalité qui nous a toujours été imposé dans la pratique, je pense que nos élus doivent et peuvent faire quelque chose pour sauver encore l’essentiel », a laissé entendre Aliou Bah.
Avant de poursuivre, tout en faisant des propositions permettant éventuellement d’en finir avec cette crise qui perdure au niveau de l’organe en charge des élections en Guinée.
« Pour en finir avec cette crise, il faut : ● Ramener le débat à l ‘assemblée nationale pour mettre les propositions des uns et des autres en contradiction afin de sortir un modèle plus adéquat et voter une loi en conséquence. ● Refuser toute démarche parallèle sur la question qui consisterait à participer à des forums et ateliers de validation d’un travail qui a été fait dans les coulisses. ● Laisser la liberté à tout député ou mouvance politique de consulter l’expert de son choix mais exiger que le débat sur la question ne se passe qu’à l’Assemblée nationale et nulle part ailleurs. ● Avoir plus de considération pour la pertinence des propositions que pour les positions partisanes car un organe de gestion et de supervision d’une élection ne doit fonctionner que selon un esprit républicain. ● Enfin, organiser une vaste campagne d’information et de sensibilisation sur la question dans leurs circonscriptions respectives. Cette démarche aura pour avantage de mettre non seulement tout le monde au même niveau d’information mais aussi recueillir leurs avis car les questions électorales sont citoyennes avant d’être politiques ». a-t-il proposé.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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