Depuis le retour en Guinée de l’ancien vice-président de l’UFDG, Bah Oury, les uns et les autres s’interrogent au quotidien sur les rapports entre lui et le président de la République, Alpha Condé. Car, à chaque fois qu’on pose la question il se montre très évasif. Et il n’a pas dérogé à la règle le samedi dernier sur une radio privée de la place.

Faut-il le dire clairement, Bah Oury était un véritable cauchemar pour la gouvernance d’Alpha Condé. Cependant, de nos jours, il se montre trop courtois, voire aveugle à l’encontre de la gestion d’Alpha Condé.

« Le président de la République parle au nom de toute la Guinée et je suis citoyen guinéen et de ce point de vue un citoyen de la République de Guinée qui est dirigé par M. Alpha Condé. Et tout ce qui concerne mon pays à l’heure actuelle et à c’est M. Alpha Condé qui parle au nom de la Guinée. Donc, tout ce qu’il fait m’intéresse et m’interpelle et je me positionne en conséquence. Si c’est bien par rapport à mon point de vue, par rapport à ma façon de voir les choses je salue, si je trouve que l’intérêt national n’est pas défendu je réagis,» dit-il, pour parler d’abord d’Alpha Condé.

Pour se défendre et montrer qu’il critique jusqu’à présent la gestion d’Alpha Condé, il parle des accords politiques du 12 octobre entre la mouvance et l’opposition.

« D’ores et déjà, la nomination des chefs de quartiers par des communes élues pose des sérieux problèmes. Si on veut la stabilité de la Guinée on souhaite que la cour constitutionnelle nous permette de trouver la bonne solution, » plaide Bah Oury.

Parlant de son lien avec le président de la République, il se montre évasif sur la question.

« De manière officielle et directe ça date en France au mois de décembre 2015. J’oublie la rencontre par rapport à la mise en place de la commission de réflexion sur l’éducation nationale. En dehors si j’ai des messages à transmettre au président de la République, j’ai des moyens de le lui transmettre,» reconnait-il.

Pour finir, il laisse entendre qu’Alpha se montre sympathique par rapport à son état sanitaire.

« Des temps en temps, le président se souciait de ma santé par rapport à des agressions que j’avais subies. »

Diongassy Bah pour Journal Guinée

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