C’est une vaste opération que vient de déclencher le ministère de l’administration et de la décentralisation dans le cadre du fonctionnement des partis politiques en Guinée.
Le département veut s’imprégner de la façon dont ces formations sont gérées. Une manière de toiletter le paysage politique.
Des inspecteurs ont été commis à la tache et sont entrain de sillonner les sièges des partis. Déjà l’union nationale pour le renouveau de Boubacar Barry a reçue la visite de ces missionnaires.
Son secrétaire général salut cette initiative et soutient que son parti répond à tous les critères demandés.
<< Je crois que c'est une excellente initiative. Les raisons fondamentales découlent de la mission régalienne de ce département puisque c'est lui qui délivre les agréments pour les partis politiques. Donc c'est pour aller constater la régularité du fonctionnement administratif et politique de ces partis, identifier le siège, les représentations sur le plan national et à l'étranger, l'existence d'un compte bancaire et également la vérification du procès verbal des réunions de toutes les instances. Pour notre part nous avons reçu l'inspection au niveau du secrétaire permanent et ses collaborateurs qui gèrent l'administration du siège. Toute la documentation a été mis à la disposition de l'équipe du ministère, toute la visibilité du parti également. Nous sommes pour notre part satisfait du passage et ils ont noté avec force la capacité politique et administrative de l'UNR sur l'espace du paysage politique Guinéen>> a déclaré ce mardi patrice Camara dans une interview accordée à notre rédaction.
La guinée compte de nos jours près de 300 formations politiques depuis la création du multipartisme. Pourtant il n’ya pas plus d’une vingtaine de partis qui répondent aux normes.
Certains ne se résument qu’au seul président qui claironne dans les médias. Pas presque de militants, ni siège. Les différentes élections précédentes en font foi.
Ces partis ont même du mal à payer la caution demandée. La seule alternative c’est de s’agripper aux partis les plus connus en espérant avoir sa part de gâteau.
Pour en savoir plus jetter un coup d’œil à l’assemblée nationale pour comprendre. Nombreux sont des observateurs qui soutiennent que la floraison des partis est entraînée par la complaisance du ministère de tutelle qui souvent délivre des agréments sans tenir compte souvent des règles de jeu.
La question est de savoir si cette démarche de ce ministère pourrait surmonter cette faiblesse en vue de mettre au pas tous ces partis fantômes? A chacun d’y réfléchir
N’bany Sidibé pour Journal Guinée
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