Malgré sa menace réitérée pour la reprise éventuelle de ses manifestations politiques, l’on constate toujours que l’opposition républicaine est loin d’en finir avec sa crise interne née du dernier dialogue politique du 12 Octobre dernier.
Pour en savoir plus sur ce sujet, il suffit tout simplement de lire ces déclarations du leader du BL ce lundi 24 Avril 2017 sur les antennes d’une radio privée de la place.
Ainsi, comme par le passé, Dr Faya Milimono n’a jamais été d’accord avec le point 2 de cet accord politique, qui constitue à ses yeux une violation flagrante des dispositions de la loi, orchestrée par les deux grands partis politiques du pays.
C’est pourquoi il soutient que le retard accusé dans l’organisation des élections communales résulte directement de cette situation qu’il qualifie de deal politique.
« Certains partis de l’opposition républicaine contribuent dans le blocage que nous connaissons aujourd’hui. Depuis longtemps le BL n’a pas été invité aux réunions de l’opposition, donc je ne sais pas pourquoi elle décide de reprendre la rue. Mais c’est l’UFDG et le RPG qui sont entrain de bloquer l’organisation des élections communales, parce qu’ils se sont entendus pour adopter un code électoral en violation flagrante de la loi et du règlement intérieur de l’assemblée nationale », a laissé entendre le président du BL.
Cependant, abordant la question des manifestations politiques, Dr Faya Milimono rappelle qu’elles sont consacrées par la constitution.
« Nous ne sommes pas d’accord avec les assassinats de nos concitoyens, mais toutefois, la manifestation est un droit constitutionnel dans notre pays », a-t-il réitéré.
Par ailleurs, le patron du BL n’a pas manqué de réagir par rapport à l’élection présidentielle en France.
Pour lui, la victoire d’Emmanuel Macron au premier tour, doit servir de leçons à tous les hommes politiques, pour savoir qu’il y a une nouvelle dynamique politique qui est en train d’émerger aujourd’hui à travers le monde.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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