POLITIQUE : CETTE ANNONCE DE TIBOU QUI RISQUE DE CREER UN SEISME A LA MOUVANCE…
La crise de confiance née au tour de l’organisation des élections communales commence à inquiéter l’opinion nationale dans son ensemble. Une attitude bien comprise aux yeux d’un observateur bien averti, car une telle situation peut conduire à des manifestations politiques, comme ça toujours été le cas par le passé, avec des conséquences démesurées par fois.
Cependant, la sortie médiatique du ministre conseillé personnel du président de la République ce Lundi 1er Mai 2017, laisse planer un certain espoir quant à la tenue prochaine des élections communales, même si la réalité sur le terrain amène toujours l’incertitude par rapport à une telle éventualité.
Ainsi, pour Tibou Camara la CENI doit définir maintenant un chronogramme pour aller aux élections, car selon lui, on ne peut pas continuer de rester dans le flou total dans ce sens. « Mon souhait aujourd’hui comme d’ailleurs pour tous les démocrates, c’est d’organiser les élections à la date indiquée, car on ne peut pas continuer à rester dans le flou par rapport à ce sujet. Il faut que la CENI fixe un chronogramme pour organiser les élections communales comme le réclame l’opposition », a-t-il martelé.
Poursuivant, il rappelle qu’il est inadmissible aujourd’hui de revenir à une situation de confrontation sociale comme par le passé. « Aujourd’hui les lignes bougent pour la décrispation de la crise, la liste des victimes qui seront indemnisées est établie, un nouveau chronogramme sera bientôt défini pour l’organisation des élections, et la nouvelle CENI sera installée avec un consensus général, donc il est inadmissible que la Guinée revienne à une nouvelle phase de confrontation sociale comme par le passé », a-t-il insisté.
Par ailleurs, abordant les rencontres entre Alpha Condé et le chef de file de l’opposition, Tibou Camara soutient que celles-ci sont déjà définies par la loi. « Cellou a une double qualité aujourd’hui, il est président de l’UFDG et en même temps chef de file de l’opposition, il a une crédibilité qu’il doit gérer au prés de ses militants. Mais ses relations avec le président de la République sont définies par les textes de lois, donc à la demande du président, il peut bien le rencontrer, car c’est la loi qui l’oblige dans ce sens », a-t-il conclu.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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