Politique : Cette annonce d’un leader politique qui risque de frustrer Alpha Condé…
La crise interne qui mine actuellement la commission électorale nationale indépendante CENI, suscite toujours des réactions au sein de la classe politique Guinéenne. Toute chose qui perturbe déjà le calendrier électoral qui était en cours pour les élections communales et locales. Ainsi, pour le leader du parti UMP, cette crise qui secoue cette institution électorale relève de la responsabilité du chef de l’Etat, qui, selon lui, devait agir en tant que garant du bon fonctionnement des institutions Républicaines.
C’est ce qu’a laissé entendre, Aboubacar Siddigy Diallo ce Jeudi 27 Juillet 2017 au cours d’une sortie médiatique.
« Le fonctionnement des institutions Républicaines incombe au président de la République. C’est pourquoi d’ailleurs nous nous sommes opposés au dialogue politique, car tout est prévu par la loi. Donc on ne doit pas continuer d’aller de dialogue en dialogue. Maintenant pour la crise à la CENI, elle a été créée par le président de la République, car si une institution ne fonctionne pas bien, la faut lui revient en première position. La CENI a un seul président, celui qui a été choisi par l’assemblée plénière, donc si Maitre Salif a été choisi dans le respect des textes de lois, il devient président, mais il doit être confirmer par le président de la République », a laissé entendre cet ancien membre des NFD. Avant de poursuivre toujours sur la crise institutionnelle, mais en mettant un accent particulier sur l’assemblée nationale. Une institution, qui, selon lui, a toujours fonctionné des façons illégales.
« L’assemblée nationale actuelle, depuis qu’elle a été installée, elle a illégalement et anormalement fonctionné, car une assemblée doit toujours avoir un règlement intérieur. Donc elle devait reconduire le règlement intérieur du CNT à l’époque et fonctionner sur la base de ce règlement jusqu’à ce qu’un autre soit adopté. C’est pourquoi j’ai dit qu’elle a toujours fonctionné illégalement, mais cela n’a dérangé aucun Guinéen, parce qu’on s’accommode toujours à la violation de la loi. Même si Ebola n’avait pas tué, les Guinéens pouvaient aussi s’accommoder à Ebola », a conclu le président de l’UMP.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
00 224 621 50 15 82