Malgré son recours en annulation déposé à la cour constitutionnelle, le président déchu de la CENI Bakary Fofana ne semble plus être en position de force. Chaque jour qui passe, le désespoir s’intensifie pour lui, d’autant plus qu’il est désavoué aujourd’hui par l’ensemble de la classe politique, y compris au sein de la mouvance présidentielle. Toute chose qui annonce la fin de la page de Bakary Fofana à la tête de la commission électorale nationale indépendante CENI.

Ainsi, pour en savoir plus sur le sujet, il suffit tout simplement de jeter un coup d’œil sur cette sortie médiatique du secrétaire général de l’UNR ce vendredi 04 Aout 2017, un parti allié de la mouvance.

Patrice Camara n’a pas mâcher ses mots pour rappeler à Bakary Fofana que sa page est définitivement tournée à la tête de la CENI.

« M. Bakary Fofana doit savoir qu’après l’heure ce n’est pas l’heure. Il doit savoir également que la CENI n’est pas sa propriété privée, car il avait été élu par le collège des commissaires, et il a été désavoué par le même collège des commissaires. Donc il doit accepter la décision de ses collègues commissaires pour devenir simple commissaire de l’institution maintenant », a laissé entendre Patrice Camara secrétaire général de l’UNR.

Avant de poursuivre, tout en rappelant que le recours de Bakary Fofana à la cour constitutionnelle a peu de chance de prospérer.

« Je pense que si tous les textes de lois à la CENI ont été respectés pour destituer Bakary Fofana, sa plainte déposée devant la cour constitutionnelle a peu de chance de prospérer. Mais nous savons que c’est cette question d’argent qui serait à l’origine de cette opposition à la CENI », a t-il conclu.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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