Ces derniers temps, la plupart des débats politiques en guinée mettent l’accent sur les déclarations ethniques tenues par certains acteurs politiques du pays. Chose qui irrite des acteurs de la société civile guinéenne. Face à cette situation, Dansa Kourouma président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSC) compte saisir la cour constitutionnelle contre dit-il des propos à caractère ethnique.
Il l’a fait savoir hier dans une déclaration rendue publique.
« Le débat politique est devenu ces derniers temps très préoccupant, je ne vais pas citer des personnes mais les différentes formations politiques tiennent des propos qui sont quand-même de nature à adresser à une ethnie contre une autre. En longueur de journée, c’est des propos à caractère ethnique et régional, des partis politiques qui s’identifient à des communautés. Pourtant, des dispositions de la constitution condamnent cet état de fait. L’ensemble de ses attitudes sont des faits qui sont prévus et condamnés par la constitution, notamment, l’article 3, 4 et 5 de notre constitution, qui stipule qu’aucune formation politique ne doit s’identifier à une communauté » a t-il rappeler
Avant de poursuivre :« Nous la société civile nous passerons par l’institution nationale indépendante de droit de l’homme pour saisir la cour constitutionnelle avec des preuves a l’appui. Si la cour elle même ne peut pas s’autosaisir il revient à la société civile de la saisir. Nous allons faire la synthèse de tous ces propos pour que cette situation soit condamnée par la cour constitutionnelle et que les auteurs de ça, soient punis à la hauteur de leur forfaiture. La paix et le précaire que nous avons dans notre pays doit-être sauvé à tout prix. La procédure sera donc, entamé quand tous les éléments de preuve seront réunis » a martelé Dansa Kourouma le patron de CNOSC.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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