À quelques semaines seulement de la tenue des élections locales en guinée, la principale formation politique de l’opposition UFDG, dirigé par Cellou Dalein Diallo, est confronté à des mécontentements. C’est une situation qui risque de conduire le parti à une crise interne. Même si pour le moment, les responsables de l’UFDG semblent minimiser ces grincements de dent.
En effet, depuis quelques jours, des jeunes communicants de cette formation politique, réunis autour d’une structure appelée SYCORA entendez Synergie des communicants des radios, affiliée à la cellule de communication de l’UFDG, sont en colère.
Ces jeunes accusent des responsables du parti UFDG d’avoir refusés leur proposition de candidature, aux postes des conseillers communaux lors aux élections locales prochaines.
Au cours d’une sortie médiatique jeudi, le porte-parole de cette structure SYCORA Ibrahima korbonya Baldé est revenu sur ce qui a irrité leur colère.
« Nous avions dit au départ à nos responsables au niveau de l’UFDG, qu’il est important pour ces élections communales là, d’avoir des conseillers communaux issus de notre mouvement. Parce que au sein de la structure SYCORA, il y’a pas mal de jeunes qui mouillent le maillot pour le parti. Nous appelons tous les jours, dans toutes les émissions interactives, de toutes les radios dans le Pays » a-t-il déclaré.
Pour lui, la SYCORA est la seule structure parmi tant d’autres, qui a été oublié dans le partage du gâteau.
« La SYCORA n’est pas la seule structure affiliée à l’UFDG, mais, elle est la seule à n’avoir pas présentée des candidats pour ces élections communales » a-t-il enchaîné.
Et d’ajouter. « Ce qui nous a beaucoup plus choqué et révolté dans tout ça, ce qu’il y’a des structures, notamment, la section cailloux, la section motard, le séré tabés et les jeunes de l’axe entre autre…qui ont bénéficiés des candidatures et nous tel n’est pas le cas. Alors pour le moment nous sommes en grève, nous suspendons toute communication en faveur du parti, jusqu’à nouvel ordre » a-t-il insisté pour conclure.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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