Politique: Dr faya Millimono dénonce une décision du gouvernement !
L’organisation des prochaines élections locales peine toujours à se réaliser. Malgré la menace de l’opposition Républicaine, le pouvoir semble ne pas prêter une oreille attentive aux grincements de dent de ses adversaires.
Le locataire de Sékhoutouréya est plutôt préoccupé à d’autres choses. Tous les indicateurs sont au rouge concernant la tenue de ce scrutin. C’est la conséquence de l’application de l’accord du 12 octobre dernier.
Face à ce blocus qui perdure, le bloc libéral accuse la mouvance et ses anciens amis de l’opposition d’être les principaux responsables de cette crise.
Dans une interview accordée ce samedi à notre rédaction, le président du BL pense que Cellou et ses alliés n’ont pas fait preuve de vigilance en acceptant l’application du point deux de cet accord.
« Le problème des élections, je crois il n’ya pas eu de volonté politique pour l’organisation des élections locales. On en parle depuis pratiquement 2011. Là où une partie de l’opposition s’est laissé piéger c’est de rentrer dans une combine qui consistait à vouloir confisquer les droits des citoyens. Et là on a fait perdre à tout le monde l’opportunité que ces élections soient organisées. L’accord n’aurait jamais été signé si l’opposition Républicaine n’était pas partie prenante. Ce n’est pas tous les points de l’accord mais ce point 2 fait que nous n’avons pas les élections parce qu’après le vote sur la loi, malgré des délais qui sont incompressibles dans notre constitution, on se pose la question où se trouve la loi aujourd’hui. Est-ce à la présidence, à la cour constitutionnelle? Finalement est-ce qu’on peut organiser une élection sans loi? Or on sait que le code électoral qui est encore en vigueur comporte des anomalies. Le bloc libéral ne participera pas à la manifestation de l’opposition Républicaine. Si vous appartenez à une entité, une partie de l’entité se retrouve, on ne vous invite plus parce que vous avez un point de vue différent, est-ce que vous pouvez vous sentir concerné par cette manifestation? » a déclaré Dr Faya Millimono.
Autre sujet abordé par le patron du bloc libéral, c’est la journée de deuil décrétée par le gouvernement suite aux accidents survenus à Dubréka.
« C’est la pression de la population qui a amené le gouvernement à décréter une journée de deuil. Ceci pour dire que si les populations continuent dans cette direction, il y’a des questions importantes sur lesquelles elles peuvent faire fléchir le gouvernement. Je crois que cette journée devrait être mise à profit pour faire une réflexion sur la question de la sécurité routière dans notre pays. Il y’a plusieurs facteurs qui sont à l’origine des accidents. Il y’a des facteurs liés à la qualité de nos routes, il y’a l’indifférence de nos autorités notamment les agents en charge de la police routière et ceux qui livrent les permis de conduire »conclut-il.
N’bany Sidibé pour Journal Guinée
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