Malgré l’interdiction et la répression de ses manifestations, l’opposition républicaine ne compte pas reculer d’un seul pas. Sachant pertinemment que les manifestations sont autorisées par la constitution guinéenne, les adversaires du régime Condé comptent user pleinement de ce droit pour se faire entendre.
C’est justement dans ce sens qu’elle s’est réunie en plénière ce mercredi 31 octobre 2018 au QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée UFDG.
Au sortir de cette réunion, Cellou Dalein Diallo et ses pairs ont annoncé à la presse, le calendrier de leurs manifestations.
L’annonce a été faite par Dr Faya Milimono leader du Bloc Libéral.
Pourquoi l’opposition tiens toujours à intensifier ses manifestations de rue ?
« C’est parce que y’a une dictature qui s’annonce en Guinée. » Répond le porte parole
Une dictature, ajouta Faya Milimono, beaucoup plus violente que toutes les dictatures qu’il y’en a eu dans ce pays.
« Aujourd’hui nous assistons à des assassinats ciblés qui sont devenus monnaie courante depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir. » Déplore t-il
Soucieuse du devenir de la Guinée et les guinéens selon ses propres termes, l’opposition républicaine ne compte en aucun cas baisser les bras à plus forte raison faire une marche arrière.
« L’opposition n’entend pas reculer et elle ne s’arrêtera pas là…Parce que si elle s’arrête là la dictature qui s’est déjà installé va prendre une autre tournure c’est ce qui n’est pas souhaitable. » Pense t-il
« La semaine prochaine, nous allons avoir une journée ville morte, le mercredi 07 novembre à Conakry et dans toutes les préfectures de l’intérieur du pays. Le lendemain, c’est-à-dire le jeudi 08 novembre, une autre marche pacifique est programmée sur l’autoroute Fidèle Castro. » Dévoile l’ancien membre du parti NGR
L’opposition s’apprête à enterrer la 98 ème victime des violences politiques en Guinée depuis 2011. Les commanditaires de ses assassinats ne sont toujours pas été identifiés.
Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée
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