Politique : Un cadre de l’UFDG fait une demande au président Alpha Condé !
Comme d’ailleurs par le passé, l’opposition a toujours dénoncé le manque de volonté du pouvoir en place dans le respect des accords politiques signés. Toute chose qui a été à l’origine des multiples manifestations politiques enregistrées depuis 2012. Cependant, cette fois ci les opposants au régime Condé semblent afficher une certaine fermeté par rapport aux accords du 12 Octobre 2016, dont l’application tarde toujours à se concrétiser.
Une fermeté qu’on peut lire dans la plupart des discours prononcés par les leaders et responsables de cette opposition. C’est justement dans cette logique que s’inscrit cette sortie médiatique du responsable de la communication de l’UFDG, Alpha Boubacar Bah ce lundi 17 Juillet 2017.
« Il n’y aura plus un nouvel accord politique maintenant, car l’accord du 12 Octobre dernier est la somme de tous les précédents accords. D’ailleurs Alpha Condé s’est impliqué lui et il a pris l’engagement de faire en sorte que ces accords soient respectés. Mais on ne veut plus d’engagement ou de promesses, nous voulons maintenant l’application de tous les points de l’accord, aucun point ne sera laissé cette fois ci », a rappelé Alpha Boubacar Bah.
Plus loin, il insiste sur le fait qu’aucun point de cet accord n’a été appliqué. Mais toutefois, il soutient que tout dépend de la volonté du chef de l’Etat.
« Aujourd’hui il n’y a aucun point du dialogue qui a avancé, parce que chaque point avait une date butoir pour son application. Mais si Alpha Condé a la volonté politique aujourd’hui, tout sera réglé. Lorsque Damaro a introduit un code électoral diffèrent de celui qui a été adopté, qui a débloqué quand y a eu blocage si ce n’est Alpha Condé. Mais lui et son gouvernement nous maintiennent dans cette situation, alors que nous nous avons toujours utilisé d’abord les voies pacifiques avant de faire recours à la rue », a-t-il renchéri.
Par ailleurs, Alpha Boubacar Bah n’a pas manqué de réagir sur la crise qui mine actuellement la CENI. Toute chose, qui, selon lui est une pagaille institutionnelle.
« Toute cette pagaille qui se passe actuellement à la CENI est due à un manque d’État dans notre pays. C’est pourquoi nous demandons au président de la république de régler cette pagaille à la CENI, parce qu’il est le garant du bon fonctionnement des institutions Républicaines. La constitution lui permet même de dissoudre l’assemblée nationale dans certains cas », a-t-il conclu.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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