La situation politique que traverse la guinée reste toujours préoccupante. Outre l’opposition Républicaine, la crise qui mine le pays est bien observée aussi au delà de nos frontières. Nombreux sont les acteurs politiques guinéens qui vivent à l’étranger et qui comptent apporter leur contribution en menant le combat en vue de changer l’image de la Guinée.

Ils optent même pour une nouvelle reconfiguration du paysage politique. Parmi eux M. Sékou Doray président du parti national pour la justice et de la démocratie PNJD.

Il a réagi ce weekend depuis les États-Unis dans l’émission » Le grand Débat » sur Tamata FM animé par Habib Marwane Camara.

D’entrée de jeu, M. Doray a commencé par expliquer en quelques mots les raisons pour lesquelles il s’est engagé dans la politique.

« Vous savez en tant qu’un bon citoyen, quand votre Pays se trouve dans une situation telle que la guinée se trouve actuellement, vous avez le plein droit et devoir d’aider votre pays. J’ai cette compétence, j’ai cette confiance intellectuelle, pour développer ce pays. C’est l’une des raisons qui m’a poussé a créé mon parti Politique » a-t-il expliqué

Concernant, la situation du pays, M. Doray déplore le fait que les guinéens continuent à végéter dans la misère. Pour lui, le pays manque de beaucoup de choses.

« La situation du pays, je constate qu’elle s’aggrave du jour au lendemain à mon avis. Y’a aucune prise de conscience, y’a aucune notion de la gravité dans laquelle le peuple est entrain de subir. Un manque d’infrastructure sociale, un manque d’infrastructure économique, un manque d’infrastructure routière, un manque d’infrastructure environnementale. Depuis 25 ans la population est à l’attente pour qu’on puisse résoudre leur problème. Mais jusqu’à présent rien a été fait » a-t-il déploré.

Abordant la question relative à la manifestation projetée par l’opposition républicaine le 20 septembre prochain, M. Doré s’interroge sur le motif réel de cette manifestation.

« Quand y’a des accords qui sont établis, il serait bien de pouvoir les respecter. C’est vrai que la loi n’interdit pas de revendication à condition qu’elle soit conforme aux règles. Le problème qui me touche un peu plus pour aller profondément, quel est le motif réel de cette manifestation ? elle a un intérêt commun ou un intérêt public ? Deuxièmement, elle intervient dans une période de la rentré scolaire. Vous allez sortir les enfants de l’école aller se mettre dans la rue. En tant que parent d’élève je trouve ça mal calculer. Les revendications devraient être faites depuis 25 ans pendant ces 25 ans , vous avez eu l’occasion, aucune contribution n’a été faite. Et maintenant vous voulez créer des positions, mettre les enfants dans la rue, d’autres vont perdre leur vie, je pense que ce n’est pas un intérêt réel » a-t-il lancé

À la question de savoir si cet acteur politique soutiendra le projet d’un troisième mandat pour Alpha Condé si jamais la question se pose, Monsieur Doré pense que la constitution est très claire.

« En guinée actuellement nous avons une constitution, qui est très claire par rapport à cette question. Mais, cette histoire n’est que des rumeurs pour le moment. Donc nous attendons qu’elle soit développée pour voir réellement ce qui va se passer. Moi je suis un homme du peuple, le premier juge pour cette question sera le peuple. Si le peuple se lève pour contre cette décision, nous serons là pour défendre les raisons du peuple. » a-t-il renchérit

Parlant de son appartenance politique le patron du PNJD ajoute.

« D’abord nous n’avons pas les mêmes objectifs. Je vous dirais que je suis plutôt neutre, je ne suis pas de l’opposition, je partage pas leur idéologie. Vous savez ce sont des acteurs qui sont là depuis plus de 20 ans, leur technique qu’ils utilisent est déjà périmée. Nous avons besoin des jeunes pour pouvoir changer la guinée » a-t-il conclut.

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée

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