Politique : Voici la nouvelle position d’Aboubacar Sylla sur la crise qui mine la CENI.
La crise interne qui mine la commission électorale nationale indépendante fait toujours l’objet de débats dans la cité. De l’opposition à la mouvance présidentielle, en passant par la société civile, les réactions sont presque les mêmes. Car bon nombre d’acteurs interrogés dans ce sens, sollicitent maintenant la dissolution pure et simple de cette institution électorale, qui selon eux ne répond plus aux attentes.
Cet avis est largement partagé par le leader de l’UFC et porte-parole de l’opposition Républicaine, en même temps membre de l’alliance pour l’alternance démocratique (FAD). C’est ce qu’a laissé entendre l’honorable Aboubacar Sylla ce jeudi 13 Juillet 2017 au cours d’une sortie médiatique.
« Aujourd’hui y a un bicéphalisme au sein de cette CENI, et cela risque d’amener à un report des élections communales aux calendes grecques. Et si elles sont reportées en 2017, elles seront soit couplées avec les élections législatives de 2018 ou reportées encore jusqu’en 2019. Mais nous déplorons le fait que tout le monde croise les bras là-dessus », a laissé entendre l’ancien ministre de la communication.
Plus loin, Aboubacar Sylla soutient la dissolution totale de cette CENI et son remplacement par une autre. « Moi je pense que le président de la République qui tient les clés des institutions Républicaines, doit prendre ses responsabilités pour convoquer la classe politique et la société civile pour réfléchir encore sur le sujet. Donc il doit prendre maintenant un décret pour dissoudre cette CENI là pour en mettre une autre conformément à loi », a-t-il exhorté.
Par ailleurs, Aboubacar Sylla est revenu encore sur la création de leur alliance le FAD pour apporter quelques précisions.
« On fait toujours de procès d’intention aux gens, mais notre alliance est une alliance politique et électorale, et nous restons toujours membre de l’opposition Républicaine. Aujourd’hui nous avons des demandes d’adhésions que nous sommes en train d’examiner au niveau du FAD, pour savoir quel et quel parti il faut prendre, parce que y a certains qui peuvent venir sans conviction fondée », a conclu le leader de l’UFC.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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