Le chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar dans une vidéo non datée.REUTERS
La presse algérienne citant des sources sécuritaires affirme que Mokhtar Belmokhtar est « porté disparu ». Au Mali, différentes sources sécuritaires affirment ne plus avoir de ses nouvelles. Est-il mort, vivant ou bien terré dans le vaste Sahel parce que traqué par les forces alliées qui ont déjà tué certains de ses proches ? La question reste ouverte.
Ce n’est pas la première fois qu’on annonce la mort du chef islamiste algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled. Mais prudence, une importante source sécuritaire explique : « Tant qu’on n’aura pas vu son corps, tant qu’on n’aura pas de résultats de tests ADN, il faut le considérer comme vivant. »
Il y a quelques mois, lors de frappes aériennes opérées dans le nord du Mali par les militaires français de l’opération Barkhane, plusieurs proches de Mokhtar Belmokhtar ont été tués. Parmi eux, son bras droit, un Mauritanien communément appelé Jouleibib. Il faut dire que depuis l’intervention militaire française dans le nord du Mali en janvier 2013, la marge de manœuvre du « Borgne », autre surnom de Mokhtar Belmokhtar, se réduit.
D’après les informations de RFI, les forces françaises ont localisé et visité au moins trois de ses anciennes bases dans le Nord. De précieuses informations ont été récupérées. Traqué,il s’est terré un moment vers la Libye où pullulent les groupes jihadistes.
Il continue en tout cas à faire parler de lui. Sa dernière katiba, dénommée al-Mourabitoune,née d’une alliance avec le Mujao, continue à revendiquer des attaques contre les forces françaises et contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).