Les résultats définitifs du scrutin du 4 février continuent de provoquer des dissensions au sein de la classe politique. L’opposition Républicaine qui rejette ces résultats maintien la pression afin d’obtenir ce qu’elle appelle la vérité des urnes. Depuis quelques jours, la commission électorale nationale indépendante a initiée des rencontres avec les partis politiques. Objectif, procéder à l’examen des réclamations et voir si le problème peut être régler. Une démarche que conteste le ministre de la justice.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi au siège dudit département, le garde des sceaux guinéen à précisé qu’il ne sera plus question de revenir sur ces résultats. Pour maitre cheick Sacko, les acteurs politiques peuvent continuer à amuser la galerie puisque dit-il la loi interdit la modification d’une décision de justice.
<<Pas de recours possible, la décision des magistrats est définitive. La CENI ne peut pas changer les résultats, elle ne peut pas modifier les résultats. Ils peuvent rencontrer les partis politiques et tout mais ils ne peuvent pas revenir sur la décision arrêtée par les magistrats dans le cadre d’un contentieux. Cela est dans la loi, ce n’est pas le magistrat qui décide ça. Si on veut appliquer la loi c’est cela. Tout ce que j’entends chez certains politiques, c’est pour amuser la galerie. Il faut qu’on soit d’accord là-dessus. Si certains politiques ne sont pas d’accord avec cette disposition de la loi, ils n’ont qu’à attendre le mois d’avril prochain. Avec cette session des lois, ils peuvent apporter des modifications. Pour l’instant, les recours une fois tranchées par les magistrats sont définitifs, ils sont insusceptibles d’appels>>
N’bany Sidibé pour journal Guinee
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