Après la tenue de l’atelier sur la réforme de la commission électorale nationale indépendante (CENI), les réactions et les commentaires se multiplient dans la cité. Mais toutefois, comme il fallait s’y attendre dans chaque contexte de ce genre, les hommes politiques sont toujours les premiers à y réagir, pour donner leurs positions qui sont loin de faire l’unanimité.

Si la mouvance approuve l’idée d’une CENI technique, ou au moins une collaboration entre le ministère de l’administration et la CENI pour l’organisation des élections, du côté de l’opposition l’on émet tout à fait le contraire.

Les opposants au régime Condé réclament tout simplement une meilleure réforme de l’institution, tout en renforçant son indépendance.

Ainsi, malgré sa position ambigüe sur la scène politique nationale, l’UFR de Sidya Touré partage bien cette idée prônée par l’opposition Républicaine.

C’est ce qu’a laissé entendre, l’honorable Saïkou Yaya Barry ce lundi 12 Juin 2017 chez nos confrères d’une radio privée de la place.

« Parmi ces experts de l’OIF, il y’avait des Sénégalais, des Burkinabés et des Camerounais. Mais nous avons fait savoir que le Cameroun n’est pas un modèle de démocratie en Afrique, car il n’y a pas d’alternance là-bas », a-t-il rappelé.

Avant de poursuivre pour faire la part des choses. « En Guinée nous avons une administration fortement politisée, où les gens sont choisis par obédience. D’ailleurs il n’y a même pas une école d’administration en Guinée. Mais au Sénégal, l’administration est neutre, c’est pour quoi aucun parti politique n’a remis en cause l’organisation des élections là-bas. Donc en Guinée nous avons besoin d’une indépendance totale de la CENI. Car nous avons vu le comportement de notre administration dans ce sens », a renchéri l’honorable Saïkou Yaya Barry, membre du groupe parlementaire l’alliance des républicains.

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée

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