En dépit de sa série de marches politiques projetées à partir du 20 Septembre prochain, l’opposition a également annoncé son retrait total du comité de suivi pour la mise en œuvre des accords du 12 Octobre dernier. Toute chose qui pollue actuellement le débat politique dans la cité, et aggravant de facto l’atmosphère crisogene qui le pays travers depuis un certain temps. En rappel, les opposants au régime Condé accuse ce comité de suivi d’être partisan dans sa mission principale.
Mais toutefois, du côté de la mouvance présidentielle, l’on estime tout simplement que le retrait de l’opposition de ce comité ne vise qu’à justifier sa série de marches programmées. C’est du moins ce qu’en pense Mohamed Traoré, directeur général du fond d’entretien routier et membre du comité de suivi pour l’application des accords politiques.
Il l’a fait savoir ce lundi 18 Septembre 2017, au cours d’une sortie médiatique, tout en touchant aussi d’autres aspects de la vie socio politique du pays.
« L’opposition se retire de ce comité de suivi simplement pour justifier sa série de marches politiques, sinon dans toutes les commissions nous sommes en train d’enregistrer des avancées. Je vous rappelle que les termes de référence pour l’audit du fichier électoral ont été lancés », a-t-il rappelé.
DU RETARD ACCUSÉ SUR LA TENUE DES COMMUNALES !
Retenu comme point de discorde entre pouvoir et opposition, Mohamed Traoré précise de son côté que même la mouvance veut aller à ces élections, mais la solution se trouve avec la CENI.
« Je suis d’accord avec vous que les élections communales devaient se tenir au premier trimestre 2017. Mais ce n’est pas l’opposition seule qui veut ces élections, même nous de la mouvance nous voulons aller à ces élections. Mais le problème ce n’est pas à nous de dire à la CENI ce qu’elle doit faire. C’est elle qui fixe le chronogramme électoral. Ensuite, ce n’est pas un motif de budget électoral qui amène l’opposition à se retirer du comité de suivi », a t-il renchéri.
DES ÉVENTUELLES MESURES À PRENDRE !
Pour Mohamed Traoré, il revient au président dudit comité de voir ce qu’il y a à faire, au cas où l’opposition ne revient pas au tour de la table.
« Maintenant si l’opposition ne revient pas au comité de suivi, ce n’est pas à moi de dire ce qu’il y a à faire. Le comité de suivi a un président qui travaille avec les ambassades étrangères qui sont là. Donc je pense qu’ils feront toute la diplomatie qu’il faut pour y remmener tous les acteurs. Car ce qu’on a pas obtenu au tour de la table, on ne l’obtiendra nulle part », a-t-il exhorté.
DE LA GROGNE SOCIALE À BOKÉ !
Contrairement à ce que certains disent, Mohamed Traoré soutient que le président de la République s’intéresse bel et bien à ce qui se passe dans cette zone minière.
« Nous sommes un pays en voie de développement, donc la violence n’est pas la solution. Le président de la République a fait de cette ville une zone économique spéciale, ce qui est une chance pour la collectivité locale. Je vous rappelle que Boké est la préfecture dans laquelle est né le président de la République, c’est la première ville aussi à avoir accueilli la fête tournante de notre indépendance en 2011. Donc pour vous dire que le président s’en préoccupe surement », a t-il conclu.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée
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